Voilà des mois que ce roman patientait sur ma PAL malgré les bons avis fleurissant à gauche et à droite.hush_hush Sa sortie en poche ainsi que la sortie de Crescendo, la suite, lui ont donné une bonne impulsion.

 

    Voilà vraiment un bon roman. J’avais peur de retomber dans un énième livre sur les crétures immortelles, prévoyant l’issue dès la 32e page. Certes, il est question d’anges; mais d’anges déchus surtout. Et puis les choses sont loin d’être simples car existent les Néphilim, race à demi-mortelle. Et puis Nora, elle, est toujours ce qu’il y a de plus mortel. Elle vit avec sa mère qui essaie de faire face depuis la mort brutale du père. Obligée de beaucoup travailler et se déplacer, elle laisse sa fille Nora assez souvent seule.

    Comme dans toute bonne histoire du type, il y a le garçon. Et quel garçon, ici… le type mauvais garçon, vous savez. Celui dont on ne doit pas tomber amoureuse et qu’il nous faut cependant. Et Patch n’est vraiment le garçon dont il faut tomber amoureuse. Et pourtant, il sait y faire : tour à tour odieux, ironique et touchant, il emporte Nora (et la lectrice) dans son sillage.

    Bon, allez, ne faisons pas la midinette pendant des heures et essayons de relever le niveau lamentable de ce billet dégoulinant.

    L’auteur a su impulser à son roman un rythme endiablé (pas mal pour un ange déchu, hein), on ne s’ennuie pas une seconde et s’il est vite clair que Nora est en danger et que quelqu’un en veut à sa peau, le lecteur va de rebondissement en rebondissement, lui faisant regarder d’un mauvais oeil chacun des beaux mâles qui gravitent dans le coin. Et puis d’où sort cette déplaisante psy qui se permet questions et conseils totalement déplacés. Nora ne va pas avoir une minute à elle.

     Vous apprécierez sans doute aussi, j’en suis certaine, tout l’arrière-plan biblique qui nourrit le récit.

 

     Bon la suite est déjà au chaud sur ma PAL et la fin de ce tome m’a donné l’envie de le dévorer dans les meilleurs délais.