Le narrateur va recevoir, à la mort de son père, un très curieux héritage : un paquet contenant deshomme_de_lyon photos et des lettres. Commence alors une sorte d’enquête pour le narrateur puisque le père ne lui révèle une partie des choses. Ce père si secret de son vivant, se montrerait presque expansif et volubile dans ces lettres le faisant revenir d’entre les morts.

    C’est le début d’une sorte de quête des origines, une fouille dans un passé que l’on devine lourd d’entrée de jeu. Que cache ce père qu’il ne peut avouer qu’après sa mort et par bribes puisque le fils va devoir remettre en place les pièces éparpillées du puzzle. C’est un récit qui nous plonge dans des souvenirs rattachés à la Deuxième Guerre Mondiale, qui nous rappelle encore une fois que rien n’était simple et que la guerre peut faire porter à chacun sa part d’horreur, sa part de culpabilité.

    C’est un roman dans lequel le « je » est si fort qu’on ne peut s’empêcher d’y chercher la part autobiographique. D’autant que le père Guy Rolin semble être une anagramme phonétique du nom de l’auteur. Et puis, si je n’ai pas envie de chercher plus avant (car l’auteur a fait mettre « roman » en tête de son livre), certains gros cailloux semblent délibérément longer ce récit.

    N’étant pas fan de récits à la première personne, j’ai bien pensé que j’allais encore rester en dehors de ce type de roman. Et puis, on se prend au jeu, comme l’auteur, on fait des hypothèses et on cherche le secret contenu dans cette boîte. Au final, un bon roman, bien construit et touchant.

 

    Roman lu dans le cadre des 07_chronique_de_la_rentree_litteraire