La_carte_et_le_territoire    J’avais eu plusieurs lectures malheureuses de l’auteur. Mais j’avais entendu dire que celui-ci était très différent de ce qu’il avait pu écrire auparavant. Alors lorsque Priceminister m’a proposé de participer à un « match » opposant Houellebecq et Despentes, j’ai choisi de lire celui-ci.

    Jed Martin est un artiste, un photographe. De ceux qui choisissent les objets du quotidien. Pour sa part, il décide de photographier les cartes routières Michelin afin de mettre en avant la carte plutôt que le territoire.

    Le roman se propose donc d’être le récit de sa vie et de ses rencontres. Hormis la belle Olga, il rencontre également Frédéric Beigbeder et Michel Houellebecq… Je dois vous le dire tout de suite, cela m’a profondément agacée.

    Hormis le fait que l’histoire de cet homme ne m’a absolument pas intéressée, j’ai horreur de ces récits où les auteurs se mettent en scène. On peut me dire que cela relève d’une grande auto-dérision, je trouve cela très proche de la mégalomanie. Et puis m’entendre rappeler avec une fréquence soutenue de quels livres ces hommes sont les auteurs m’a ennuyée à un point… Manière de faire une promotion interne d’autres romans ou peur d’oublier ce qu’il a lui-même écrit.

    Je ne rentrerai même pas dans les polémiques autour de ce roman : plagiat de Wikipédia, influence de Marc-Edouard Nabe (Abeline le fait très bien ICI). Je me suis ennuyée ferme et abandonné ce roman (après trois jours d’efforts) à la page 150. Si je n’aimais pas l’auteur pour sa manière d’aborder le sexe, je trouve que c’est encore pire quand il ne l’aborde pas… J’ai retenté et ne m’y frotterai plus, cet auteur n’est pas pour moi.