femme_en_vert    Nous vous avions présenté La cité des jarres lors d’une précédente LECTURE DU DIMANCHE. Nous ne pouvions vous laisser comme cela, chers lecteurs (rires). Comme chaque semaine, nous avons décidé d’un titre commun avec Pimprenelle afin d’échanger nos avis autour d’un même livre. Plus ça va et plus je prends de plaisir à ce regard croisé sur un livre, et j’attends toujours avec beaucoup d’impatience le moment où je vais découvrir ce qu’elle en a pensé.

De quoi ça parle :
    Ce roman est le deuxième volet des aventures du commissaire Erlendur. Même si les enquêtes sont indépendantes les unes des autres, j’aime lire dans l’ordre d’écriture car cela permet de voir la construction du personnage de roman en roman.
    Le roman démarre sur les chapeaux de roue : au cours d’une fête d’anniversaire un bébé machouille un drôle de jouet qui est en fait un os humain. Sur un chantier avoisinant va être découvert un corps enseveli là plus de cinquante ans auparavant. Mais à qui appartient-il ? Erlendur va devoir recourir à toute son intuition pour percer un tel mystère.
    En parallèle, le lecteur va suivre une étape supplémentaire de la descente aux enfers de la fille d’Erlendur. On lit également le récit des violences conjuguales subies par une femme dont on ne découvre l’identité qu’au fil du roman.
    Comment tous ces destins vont-ils bien pouvoir se croiser ? A vous de le découvrir.

Ce que j’en ai pensé :
    J’avais beaucoup aimé La cité des jarres. J’ai littéralement adoré La femme en vert. On va de surprise en surprise, de révélation en révélation. Le rythme y est haletant et je ne l’ai pas lâché de la journée d’hier. c’est le genre de roman que j’aurais pu lire d’un souffle si je n’avais rien eu d’autre à faire.
    J’ai trouvé cet opus plus noir mais moins glauque. Plus psychologique en fait. Je ne sais trop quoi vous dire d’autre que « Lisez-le sans tarder ! »
    Non seulement l’intrigue est bien menée mais en plus le travail sur les personnages est vraiment remarquable : quelle épaisseur !

    Il ne me reste qu’à courir chez Pimprenelle et à vous donner rendez-vous pour dimanche prochain.