ForetDesOmbres    Voilà plus d’un an que ma copine Kali me l’avait offert dans le cadre d’un swap. Et ce n’était pas faute d’avoir envie de découvrir l’auteur. Voilà pourquoi, je n’ai pas hésité à participer au rendez-vous devenu mensuel de Pimprenelle.

 

     Nous sommes à Paris, durant l’hiver 2006. David Miller endosse deux casquettes : celle d’embaumeur mais aussi celle d’écrivain. Depuis plusieurs mois, son couple est ébranlé par une fan qui le harcèle, prétendant l’aimer et ayant choisi le pseudo inquiétant de Miss Hyde. Cathy, la femme de David, est à bout. D’autant qu’elle cache à son mari un secret qui pourrait leur être fatal.

    Un beau jour, surgit dans une grosse voiture, un milliardaire handicapé répondant au nom d’Arthur Doffre. Celui-ci va alors emander à David de lui écrire un roman dans lequel le personnage principal sera un tueur en série terrifiant et ayant réellement existé : le Bourreau 125. Afin de le mettre dans l’ambiance, il lui propose de partir un mois au fin fond de la Forêt Noire, une des conditions non négociables du contrat. Et l’appât financier est de taille pour David qui décide d’emmener avec lui femme et enfant et de se lancer dans ce projet fou.

 

    Mais que diable allait-il faire dans cette galère ? Non, sans blague, je n’y aurais pas même mis un orteil, moi, dans cette forêt. Je n’aurais pas suivi un type pareil. Mais David a été touché à deux endroits : l’orgueil et l’argent. Alors il fonc et s’embarque dans ce qui va se révéler être plus horrible que n’importe lequel des cauchemars possibles. Ce thriller est haletant, effrayant et réanime à mon avis tout un tas de peurs que l’on peut avoir au fond de soi. En tout cas, pas la peine de m’inviter en week-end à la forêt, hein : je ne viendrai pas.

    Même si j’avais deviné quelques astuces du roman, dans l’ensemble, j’ai été poussée de bout en bout du livre, la peur au ventre comme dans ses films où on se demande sans cesse à quel moment cela va dégénérer et d’où le monstre va sortir. d’autant que le danger n’est pas forcément où l’on prétend qu’il est et que le Monstre, finalement, sommeille aussi en chacun de nous.

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