Partager la publication "La muraille de lave d’Arnaldur Indridason"
La sortie du dernier Indridason est toujours un événement et comme cette année, il sortait le jour de mon anniversaire, je me le suis offert. Et bien évidemment, je l’ai lu dans la foulée. Soit, je mets du temps avant de venir vous en parler mais plus c’est long plus c’est bon, m’a-t-on un jour confié.
Si j’aime Indridason, je dois reconnaître que c’est sans nul doute car j’aime son bourru d’inspecteur, mon Erlendur. Dans le précédent roman, les fans tels que moi avaient dû affronter son absence et faire connaissance avec Elinborg, une des femmes de son équipe. Ce fut d’ailleurs vraiment intéressant de rentrer plus avant dans la personnalité et l’univers de son équipière.
Dans ce nouvel opus, toujours pas d’Erlendur. Cette fois, nous passons le roman avec l’autre personnage du duo qui l’accompagne dans les premiers tomes, Sigurdur Oli. Bon, me direz-vous, pourquoi pas. D’autant que ce personnage semble connaître, lui aussi, de nombreux tourments dans sa vie personnelle. L’histoire est intéressante : une histoire de chantage suite à des relations échangistes, il n’en fallait pas moins pour piquer la curiosité de votre hôtesse, n’est-ce pas… Surtout que la femme de l’odieux couple de maîtres chanteurs se fait violemment dézinguer ! Nous voilà partis dans une intrigue des plus intéressantes avec ce tempo si particulier aux romans nordiques. Et puis en arrière-plan resurgit l’histoire d’un personnage secondaire, au passé des plus houleux, et qui tout doucement va occuper une place de plus en plus importante dans les investigations de Sigurdur Oli.
Encore une fois, je me suis régalée de ce roman même si Sigurdur Oli n’est pas un personnage que j’aimerais voir garder le premier plan des romans d’Indridason. Alors, rendez-nous Erlendur, maintenant ! Que lui aussi comprenne la notion du vrai travail et revienne de vacances ! Voilà qui commence à bien faire. M. Indridason si vous vous demandiez si un de ses deux seconds pouvait l’éclipser, je vous réponds sans ambage : NON !
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