sana    Comme Pimprenelle et moi en avions toutes les deux fait la demande surblog_o_book, c’était un titre tout trouvé pour notre LECTURE DU DIMANCHE.

De quoi ça parle :

    Ce livre est assez particulier puisqu’il éclaire des destins que l’auteur a croisés et sur lesquels il a décidé d’écrire.
    Richard Zimler fait la connaissance de Sana en 2000, en Australie. Elle lui confie à quel point ses écrits l’ont touchée. Le lendemain, il assistera au suicide de la jeune femme.
    Impossible pour lui de ne pas chercher à savoir qui est cette femme et ce qui l’a poussée à un tel acte, juste après qu’ils se soient entretenus.
    Il va donc faire la connaissance d’Hélena, une amie d’enfance de Sana. Une amitié très particulière puisque qu’Hélena est israélienne alors que Sana est palestinienne. Bribe après bribe, Zimler va réussir à ressusciter un passé douloureux mais également à lever de nombreuses zones d’ombre. Il ne se doute pas un instant en entamant cette enquête et l’écriture de ce récit de l’ampleur de ce qu’il va découvrir.

Ce que j’en ai pensé :

    C’est un livre qui m’a beaucoup touchée. On y lit un témoignage fort sur le conflit qui oppose deux peuples et sur les souffrances ressenties dans les deux camps. Au-delà de cela, il y a ce lien fort qui malgré tout unit deux femmes que tout oppose.
    Si je n’ai pas été particulièrement touchée par l’écriture, je dois dire que le fond m’a lui beaucoup interpellée. Je suis très sensible à ces romans qui nous instruisent chaque jour un peu plus sur ce qui se passe dans le monde qui nous entoure. Le récit des mésaventures, si je puis dire, du frère de Sana m’a laissé un goût très amer. On n’a pas assez conscience de la violence qui sévit partout dans le monde et des atrocités qui sont commises au nom de prétextes plus douteux les uns que les autres.

    J’ai hâte d’aller lire ce que Pimprenelle en a pensé. Je vous conseille également les avis de Leiloona et Keisha.
    Merci encore à Blog-O-Book et aux Editions « Le cherche Midi » de m’avoir permis cette lecture que je ne suis pas prête d’oublier.

Calepin