Ga_tan_Desplechin    Eh bien, oui, ti moun aussi a eu droit à sa dose de Marie Desplechin. D’autant qu’il m’avait déjà accompagnée à la soirée de présentation de Danbé. Donc, en bon fan, il a fait sa part du travail.

    Rude samedi pour Angèle est publié dans la collection Neuf et pourtant nous l’avons trouvé facile d’accès. Néanmoins, j’ai assuré une bonne partie de la lecture car c’était un peu long en terme de pages pour mon petit bout de pas encore sept ans.

    Mais l’histoire nous a touchés tous les deux. Adèle vit avec sa maman depuis le divorce de ses parents. Ce qui est chouette, c’est que ses parents s’entendent assez bien. Pourtant, sa maman semble ne pas vouloir s’extirper de sa couette ce matin-là. Elle semble chagrine et Adèle ne sait pas comment lui redonner le sourire. Tout ne tient parfois qu’à un coup de téléphone…

    Ce petit roman est tout sympa, tout frais. Un roman du quotidien qui raconte la vie telle que chacun d’entre nous pourrait la connaître. Le récit de la vie au jour le jour d’une maman qui tente de s’offrir une deuxième chance et de sa petite fille. Ce qui est très sympa, surtout, c’est que le récit soit celui frais et naïf de la petite fille. voir la situation du point de vue d’un enfant est adorable.

    Le dernier paragraphe m’a valu un clin d’oeil de mon petit garçon alors je vous cite les dernières phrases du roman : « Samedi prochain, je vais chez papa. Ce que j’aime bien chez Papa, c’est qu’on fait du sport et des pique-niques. C’est un autre genre de samedi, mais c’est très bien aussi. » 

 

    Dans le deuxième livre lu cette semaine, Marie Desplechin n’écrit en fait qu’un chapitre. laissez-moi vousLe_dur_m_tier_de_loup en expliquer le concept. C’est l’histoire d’un louveteau auquel les parents ont conseillé d’aller vivre sa vie et de découvrir le métier qu’il pourrait bien faire ; car celui de loup… Chaque chapitre est écrit avec brio par un écrivain différent et je trouve qu’ils se complètent bien.

 

    Nous avons suivi avec plaisir le parcours initiatique de ce jeune loup, d’abord effrayé de la décision prise par ses parents et de la perspective de vivre loin d’eux et par ses propres moyens. Puis, il devient autonome, page après page, jour après jour et finit par trouver sa voie et grandir. Une bien belle leçon de courage pour ces parents qui ont laissé leur enfant voler de ses propres ailes et pour ce petit loup qui a démarré sa vie de grand.

    Le mélange d’émotion et d’humour en font un livre réussi.

    « Ce qu’il y a de bien dans la vie, c’est qu’on peut inventer soi-même le chapitre suivant » dit le loup à la fin du roman. Jolie phrase d’Alex Cousseau, non ?

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