pome   J’avais lu Verte quand je suis devenue enseignante, un de mes premiers coups de coeur quand je suis « entrée en littérature jeunesse ».

    Dans Verte, on faisait la connaissance d’une jeune adolescente dont la mère et la grand-mère sont sorcières. Elle est censée l’être elle aussi mais ne veut rien entendre, ça ne l’intéresse pas. Alors sa grand-mère Anastabotte va la prendre sous son aile et l’aider non seulement à révéler ses talents mais également à y prendre plaisir. Et puis Verte va devoir résoudre un mystère : l’absence de son père.

 

    Dans Pome, on retrouve les même personnages. Arrive dans leur vie, une jeune fille du nom de Pome qui elle, aussi a des dons de sorcellerie. Elle va devenir amie avec Verte et profiter des leçons d’Anastabotte. Comme dans le roman précédent, ce qui fait l’originalité de la narration, ce sont les croisements de points de vue. On a celui de chacun des protagonistes de l’histoire et chacune des versions, loin d’être répétitive, donne un nouvel éclairage à l’histoire. C’est aussi frais, aussi drôle, aussi touchant que le premier.

    J’ai adoré les personnages qui prennent de l’ampleur comme le père et le grand-père de Verte que j’ai trouvés touchants et drôles à souhait.

 Et parce qu’aujourd’hui, on est vraiment jeudi jeudi_citation

 

     » Ma père pense que, pour réussir quoi que ce soit dans la vie, il faut être méchant. Elle imagine que, pour ne pas se laisser marcher sur les pieds, il faut savoir écraser les pieds des autres. Avant, je lui en voulais. Aujourd’hui, je la plains. La méchanceté n’est pas une arme de défense, ni même d’attaque. La méchanceté n’est rien d’autre que du temps perdu. « 

 

      » J’ai toujours considéré que l’important n’était pas de former des champions mais d’aider les mômes à s’épanouir. »

 

     » Voilà un gosse qui n’a pas encore toutes ses molaires et qui préfère se faire écharper plutôt que trahir »