sept nuits    Aujourd’hui, on triche un peu car ce n’est pas le premier mardi du mois. Mais comme c’est la fête des amoureux, moi je dis  » L’amour soit, mais le sexe avant tout. » Avec un tel slogan, vous conviendrez que je pourrais au moins me présenter aux présidentielles.

    Alors me direz-vous, comment rendre hommage le mieux possible à la fête la plus hypocrite romantique du monde ? Eh bien, en lisant un Passion intense, bien sûr !

    Et comme ma copine Noukette, qui se trouve être une très bonne recrue en matière de « mardi c’est permis », m’en avait prêté un il y a déjà quelques mois, il fallait bien que je pense à le lui rendre, hein.

    Le roman choisi a donc un pitch de toute beauté, amis de la littérature. Rose (avec un nom pareil, étonnez-vous qu’on veuille vous butiner) est la malheureuse héritière d’un père qui ne lui a laissé que des dettes. Et comme elle ne veut pas que son petit frère souffre de la misère, elle va se prostituer une semaine par mois. Et comme c’est une méga bombasse, une semaine par mois lui suffit pour rembourser les dettes d’un jeune frère accro au jeu et l’entretien d’un immensé manoir. Chers lecteurs, ne commencez pas à chercher les invraisemblances ! Et pas de jugement de valeur non plus ! A l’époque (laquelle d’ailleurs…), quand on est une femme sans ressources on n’a pas beaucoup de solutions envisageables…

    Mais un soir, c’est James Archer qui va franchir les portes du bordel de Mme Rubicon. Ce pauvre James est malmené et méprisé par sa femme… sortez les mouchoirs… sinon il n’irait jamais dans ce genre d’endroit, non, non, non ! James est un homme bien membré qui a juste besoin d’une bonne fella*ion de tendresse.

    Alors, alors ? Pensez bien qu’un roman se déroulant dans un bordel ne pouvait que titiller ma curiosité ! Je m’attendais donc à une orgie des sens et à une explosion des bonnes moeurs. Je dois avouer que j’ai eu peur car il faut 74 pages avant que n’ait lieu la première scène de se*e. Mais quand ça arrive, ma parole, ça ne fait plus dans la dentelle et nos deux amants vont y aller de bon coeur. Ben oui, c’est important le coeur…

    Mais la semaine arrivée à son terme, James ne peut se résoudre à perdre Rose alors, en échange d’une forte somme d’argent, il l’emmène dans sa maison de campagne. Cette partie est vraiment haute en stéréotypes et en clichés mais je vous assure que j’ai tourné les pages les unes derrière les autres et pris beaucoup de plaisir à cette lecture. En effet, Rose souffre beaucoup d’être une prostituée et James a parfois des réactions vraiment débiles (mais c’est un homme… et c’est un sacré handicap de départ). Mais les scènes érotiques sont vraiment réussies et variées : un régal !

    Quant à la fin… bon, on s’en doutait, hein. Ils s’aiment nos deux héros et quand on s’aime, on trouve toujours des solutions ! Ben oui, hein, c’est la St Valentin… si on ne fait pas semblant d’y croire ce jour-là, on y croit quand.

 

     Aujourd’hui chez Patacaisse, on fait des travaux pratiques. Chez Noukette, on enfile des perles… chez Sophie, on parle de fantasmes

 

    Sinon, je vais éditer mon billet de mardi dernier car avec mon kiné, nous en avons reparlé… et je participe à la radio des blogueurs, spéciale St Valentin, de ma copine Leiloona !


Anastacia – I’m Outta Love

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