Bon, je dois le confesser, je ne me suis rappelée qu’hier après-midi qu’on arrivait au premier mardi du mois. Et comme j’ai des

sex friend

vacances chargées, j’ai dû m’empresser de lire un petit quelque chose pour partager avec vous.

    Le mois prochain, je fêterai les deux ans de ce rendez-vous. Alors, non seulement, je vais faire un billet chaque mardi du mois de mai, mais en plus il y aura des concours le mois prochain. Soyez attentifs et croyez-moi ce sera le mois à ne pas louper, celui où il fera bon participer, partager une lecture ou un événement inavouable.

    Ce mois-ci j’ai donc lu « Osez les sex-friends » par Marie Minelli aux Editions de la Musardine. Ce livre parle d’un sujet qui fait fureur en ce moment et qui, au final, est vieux comme le monde : avoir un sex-friend.

    L’auteur distingue d’ailleurs le fait d’avoir des relations sexuelles avec des gens qui sont déjà vos amis et le fait d’avoir une amitié améliorée avec quelqu’un qui n’appartenait pas au préalable à notre cercle de connaissances.

    Après un tour d’horizon assez ronflant des séries, films et romans (enfin là, la culture de l’auteur de ce guide semble légère et dérivée de lectures de profils d’une oeuvre plutôt qu’autre chose…), on nous fait un inventaire des raisons qui font que c’est tentant et des raisons qui font que c’est une mauvaise idée. J’y ai trouvé quelques remarques de bon sens mais je suis loin d’être d’accord avec tout. Cet essai permet de s’interroger sur les motivations des gens à entretenir ce genre de relation et leur peur certaine de s’engager dans une vraie relation. Il pose aussi la question du rapport qu’il doit y avoir (ou pas) entre sexe et amour.

    On peut encore s’ahurir du fait qu’à notre époque, il ne soit pas encore communément acquis que le sexe c’est sain, normal et que ça participe à l’équilibre physique et mental d’une personne. D’autres guides de la même collection d’ailleurs rappellent que la masturbation par exemple, assortie d’un bon orgasme, remplace efficacement les somnifères. Dans un autre que je lis en ce moment, on nous dit que l’orgasme clitoridien était provoqué à certaines femmes afin de les guérir de leur hystérie. 

    Alors, il ne faut pas tomber amoureux de son sex-friend. Ben ouais, mais parfois ça arrive et parfois ça peut aboutir à autre chose. Il paraîtrait que ce n’est qu’une manière déguisée d’avoir des plans culs réguliers, qu’un vrai lien amical ne peut se créer. Là encore, je dis FAUX. 

    Et là où je trouve ce livre franchement insupportable c’est dans sa manière de nous rappeler dix fois que telle nana est l’auteur d’un super livre, paru chez tel éditeur et de faire l’apologie toutes les deux pages d’autres livres de la même maison d’édition… alors je suis blonde à forte poitrine hein, mais pas besoin de me dire quinze fois que je dois lire Les morues de Titou Lecoq (Marie, vous touchez un pourcentage sur les ventes ?) ou que Mme Bramly a fondé l’excellent site « Second sexe ». Au final, ce guide ressemble plus à une publicité ambulante qu’à un guide sur la sexualité. C’est bien la première fois qu’un titre de cette collection m’agace… sans compter la vulgarité gratuite de certaines remarques de l’auteur, qui tombent vraiment à côté de la plaque…

    La semaine prochaine, je vous en présente un autre qui, lui, est vraiment de lecture très instructive avec la pointe d’humour qui caractérise la collection.

    Je mettrai vos liens à jour demain matin, là, je tombe de sommeil.

Mardi-c-est-permis