Le premier mardi, c’est permis ( 4 )

     Allez c’est reparti pour un tour ! J’ai hâte de savoir ce que vous m’avez concoté pour ce mardi de rentrée !!

De mon côté deux lectures. Oui seulement deux car je me suis laissée prendre par le temps et que le pavé prévu vous sera du coup, présenté en octobre.

     Le mois passé, je vous parlais du premier tome de la BD Fraise et chocolat à laquelle j’avais trouvé pas mal de qualités. Je me suis donc empressée de lire la suite, publiée elle aussi en format poche.

    On retrouve donc Chenda et Frédéric, toujours amoureux et décidés à passer un maximum de temps ensemble malgré la distance qui les sépare. Chenda retrouve donc Frédéric au Japon, son visa en poche.

    J’ai trouvé ce deuxième opus moins intéressant que le premier. Tout d’abord chers lecteurs, malgré la couverture qui semblait prometteuse, très peu de sexe dans ce volume-ci. A défaut de cela, beaucoup de jérémiades. Le François est très prisé par les femmes on se demande pourquoi et Chenda ne cesse de flipper qu’une fan de son chéri ne le lui vole. Bon, il est vrai que leur amour n’a pas été révélé au grand jour mais François prétend que c’est pour la carrière de Chenda. En bref, elle m’a épuisée avec ses jérémiades et j’ai beaucoup moins pris de plaisir avec cette suite. Et même sexuellement, j’ai trouvé qu’elle en faisait trop dans sa volonté de vouloir répondre à tous ses fantasmes. J’ai trouvé démesurée sa réaction face au sex shop fermé et la démesure n’est à mon sens même pas comique. Je trouve que souvent on frise le vulgaire et on en perd l’excitant.

    Ma deuxième lecture a été choisie dans une collection qui sait tenir ses promesses chers lecteurs : « Passion intense » chez J’ai Lu. Comme d’habitude, cette lecture m’a procuré de grands moments. Car cette fois-ci, mes amis, le Passion intense se lance dans l’intrigue policière ! Et quelle intrigue ! mais je vais essayer de ne pas vous spoiler car tout repose – ou pas – sur l’identité de l’assassin dans un polar.

   Tout d’abord, j’aimerais que vous ayez une pensée émue pour le choix du titre qui montre à quel point les auteurs et traducteurs de ce genre de roman ont d’inventivité. Avec un titre pareil, puisque c’est tout moi, j’étais obligée de m’identifier et d’acheter ce roman. En effet, comme certaines amies blogueuses qui se reconnaîtront, je suis une lectrice qui a besoin de se retrouver dans ses lectures. Et vous en conviendrez aisément, « belle à croquer » c’est tout moi… Quant à la couverture, l’érotisme qui s’en dégage ne vous aura pas échappé, ah ah ah !

    L’histoire maintenant ! Le roman débute sur une scène torride : Frankie et Troy s’aiment et se le prouvent au fond de leur lit… mais à la fin de cet ébat prometteur, l’impensable se produit… l’impensable qui va faire hurler la ménagère bien sagement blottie dans son fauteuil ! Oui, je sais, je maintiens un suspens épouvantable… Troy annonce à Frankie qu’il la quitte. Voilà tout le tact masculin ici rassemblé devant vos yeux ébahis. Après tout, autant partir sur une note agréable, non ?

     Frankie est effondrée, tous ses rêves de bonheur sont anéantis, elle qui rêvait d’une famille et d’une belle maison dans laquelle il fait bon vivre… Mais Frankie doit se reprendre, elle a un restaurant à faire tourner et elle n’a de cesse de penser à sa mère décédée à laquelle elle ne doit pas faire honte. Et devinez qui se trouve là le matin suivant : Troy !!! Si, si, je vous jure ! Et accompagné de la belle Karen, la bague au doigt et qui au petit déjeuner ne veut qu’un verre de lait ! Frankie a tout compris : Troy en a engrossé une autre ! Mais quel pourri celui-ci !

     En bref, Frankie va se consoler dans les bras d’un jeune homme, Mike, ancien cuisinier pour les Marines, rencontré quelques heures plus tard. Et pendant cette même nuit, dans l’allée du restaurant de Frankie, le cadavre de la meilleure amie de Karen est retrouvé… Entre en scène un policier, Franck, qui a des fantasmes très prononcés à l’égard de notre Frankie qui, très vite, ne va avoir de cesse de se faire enfiler courtiser entre deux interrogatoires.

    Eh bien quelle délurée cette Frankie me direz-vous ! Je m’insurge car après avoir consommé Mike et être en train de désirer Franck, elle n’oublie pas d’invoquer le Seigneur ! Eh oui, voilà comment se laver de tous ses péchés commis et à venir. Et puis à la fin, elle tombe amoureuse d’un des deux, donc la morale est sauve !

    Bon si le scénario est un peu risible (on n’a aucune peine à comprendre qui est le meurtrier, on n’échappe pas au topos de l’enfance malheureuse de Franck qui a été régulièrement séquestré dans une cave par ses parents), ce roman tient ses promesses en matière de scènes érotiques. Je vous conseille donc de ne pas le lire dans un lieu public et d’avoir sous la main un représentant de la gent masculine afin de vérifier que toutes ces scènes sont réalisées sans trucage… et tout ceci dans un souci de vérification scientifique, hein, pas de vice ici, vous le savez bien !

     Je sais que vous attendez tous et toutes des extraits torrides. Eh bien, vous n’en aurez pas cette fois-ci, bandes de voyeurs, hé hé ! Il ne vous reste plus qu’à nous rejoindre le mardi 4 octobre si vous n’êtes pas encore engagé avec nous dans la voie de l’inavouable.

    N’oubliez pas de me laisser vos liens ici, c’est plus pratique !