amant-tenebreux-1   Il y a longtemps que Kohler attendait sur ma PAL et ce n’est pas faute d’avoir une bande de copines en chaleur lectrices émérites qui me l’avait recommandé. Comment résister à une couverture et à un titre pareil : L’Amant ténébreux.

    Ce livre, chers lecteurs, est un bijou de scénario, de répliques ciselées et de romantisme. Beth est une journaliste qui bosse e étroite collaboration avec la police. Un de leurs membres (eh, oh, on ne commence pas à glousser là-bas dans le fond…), Butch, en pince d’ailleurs pour elle. Mais ce n’est pas réciproque. En effet, si Butch est aussi torride qu’une baraque à frites (désolée, je suis fan de cette comparaison), Beth ne semble pas attirée par les hommes (ni par les femmes d’ailleurs). Mais dans ce roman, il y a aussi une bande de vampires aux noms plus originaux les unes que les autres (ahum…) : Kohler, Audasz, Visz, Rhage, etc. 

     Beth ne le sait pas encore mais elle est la fille d’Audasz et d’une humaine et ce qu’elle ignore également c’est qu’elle va bientôt se transformer en une bête suceuse de sang – enfin pas seulement. Audasz va alors demander à Kohler de s’occuper de sa fille, de la protéger. Ce que refuse l’intéressé… et d’ailleurs tout le monde semble perplexe à cette idée car Kohler est un être dépourvu de sensibilité. Mais Audasz va être tué et la donne s’en trouver changée.

    Ce que la lectrice doit savoir c’est que la taille du sexe de Kohler est inversement proportionnelle à sa sensibilité. Ainsi, la première fois qu’il va rencontrer Beth, il va instantanément avoir envie de coucher avec elle. Et révélation pour Beth d’ailleurs qui va vivre son premier orgasme… Il faut dire que ce n’est pas tous les jours qu’un vampire de deux mètres, tout de cuir vêtu et les cheveux longs déboule dans votre appartement et atterit entre vos cuisses. Ah si ? Soit…

    Personnellement, Kohler ne m’a pas fait mouiller ma culotte frémir une seule fois. Il faut rajouter à sa description le fait qu’il est complètemennt bigleux. Remarquez pas besoin de s’enquiquiner à être maquillée soigneusement chaque jour ni s’acheter de nouveaux soux-vêtements…

    Alors dans ce roman, ça se bat et ça tire à tout va. Si certains lecteurs ont pu regretter que les vampires des romans youg adult des dernières années aient été campées comme des êtres presque asexués – ben ouais, Edward et Bella nous ont rudement fait poireauter et pour pas grand chose au final – le vampire de J.R. Ward s’envoie en l’air à tout va. Si Kohler pouvait éviter d’appeler femelle tout ce qui a une paire de nibards et avait une attitude un peu moins macho, j’aurais peut-être pu esquisser un léger frisson. Parce qu’hormis le fantasme possible d’être séduite par un total inconnu, les récits érotiques sont vraiment répétitifs. Kohler a un gros sexe dont il « remplit », je cite, sa femelle. Si c’était la clé du désir et du plaisir, ça se saurait…

    Et cerise sur le gâteau, ce grand crétin dadais tombe amoureux et finit par tomber dans le sirupeux et lui clamer sans cesse son amour… Ceci dit dans ce roman, le vampire n’a pas le monopole de la crétinerie parce que voici la réflexion qui vient à l’esprit de Butch lorsqu’il rencontre Marissa :  » Il avait l’impression de devoir se laver les dents et se raser pour pouvoir lui dire un mot de plus ». Je vous laisse apprécier à sa juste valeur ce grand moment de désir masculin…

 

    Alors maintenant je file lire les billets de tous ceux (eh oui, un homme a rejoint l’aventure et il a fait fort !!!) qui ont joué avec moi cette fois-ci. Et je vous donne rendez-vous le mardi 1er novembre pour une nouvelle édition.

    Les billets de Sara, Lasardine, SD49, Sarah, Jérôme, Liliba, Hélène, Tiphanie, Lancellau, Noukette

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