level_26    Voilà un roman qui va faire parler de lui, c’est certain… Mais laissez-moi vous faire un petit résumé avant de me lancer dans tout ce que j’ai envie de vous dire à son propos.

De quoi ça parle :

    On a coutume de classer les assassins sur une échelle de 1 à25 selon le degré de perversité et de cruauté de leurs agissements. Eh bien, figurez-vous que Sqweegel est tellement tordu qu’il a réussi à créer à lui seul un niveau supérieur, le niveau 26. Si, si !
    N’oublions pas l’ingrédient nécessaire à un polar digne de ce nom : le flic de haut vol qui est le seul capable d’arrêter le monstre. ais ce flic s’est retiré de la course après que le tueur a décimé sa famille adoptive de manière abominable. Alors, un autre flic du vieux de la vieille est chargé de le faire changer d’avis sans quoi il sera lui-même éliminé par une brigade secrète.
    Bien évidemment, Super Flic a un talon d’Achille : Super Nana, super sexy, enceinte jusqu’aux dents. Ben ouais, quand il faut, il faut…
    Mais chers lecteurs, là où Zuiker innove c’est dans la possibilité d’accéder régulièrement à des vidéos en ligne donnant davantage de détails sur certaines scènes. Et là, c’est du grand art…

Ce que j’en ai pensé :

    Comment ça ? Mon résumé laisse déjà préjuger de mon avis ? Moi qui me suis voulue si objective pourtant…
    Bon trêve de plaisanterie : Level 26 est un roman qui se lit tout seul. Le style est simple et le rythme assez enlevé. Je l’ai lu très vite, sans aucun problème.
    Soyons honnête, je pense que ce qui pénalise le plus ce roman, c’est d’avoir voulu en faire un digi-novel. D’autant qu’en toute honnêteté, les vidéos sont vraiment mauvaises. Il y a une telle accumulation de glauque et de malsain que ça en devient risible. J’ai eu plusieurs fous-rire devant ces vidéos, véridique. Il faut voir le Sweegel trémousser ses fesses maigrichonnes dans une combi tout en latex. Et fou-rire garanti à chaque fois que je l’ai vu se déplacer ou se contorsionner…
    Une scène d’anthologie est à noter : la description minutieuse de Sqweegel s’épilant et s’enduisant de beurre afin d’enfiler sa combinaison. Certes, je comprends le besoin en beurre et la nécessité d’être lisse, mais de là m’avaler un chapitre entier sur les détails, merci bien…
    La fin quant à elle laisse deviner qu’il y aura une suite… Je me suis du coup sentie très déçue car l’unique motivation pour aller au bout de ce roman était de connaître les motivations de Sqweegel à s’acharner sur Dark. Et bien, le roman s’achève sans que l’on n’en sache pas un traître mot…

    Je remercie cependant les Editions Michel Lafon de m’avoir permis de me faire mon opinion sur ce roman. Et je dois dire que je suis malgré tout persuadée que ce roman va trouver son lectorat car c’est une lecture facile, d’accès grand public.

    Je vous invite à aller découvrir les avis de Leiloona, Karine 🙂, Celsmoon, Neph, Géraldine et Melmelie dont les billets vont paraître également aujourd’hui.