neige     Voici un tout petit roman qui a déjà beaucoup fait parler de lui. Gio l’ayant offert à Pimprenelle et Dolly me l’ayant offert (merci beaucoup ma belle), c’était l’occasion rêvée d’en faire une LECTURE DU DIMANCHE.

De quoi ça parle :

     Malgré l’avis de son père, Yuko jeune japonais du XIXe siècle, a décidé qu’il serait poète. Et c’est avec talent qu’il crée de nombreux haïku, oubliant presque le monde qui l’entoure. Son père va donc lui imposer un quota de haïkus à ne pas dépasser, afin que Yuko ne perde pas pied avec la réalité.
    Un jour, il quitte la maison de son père, déterminé à aller apprendre l’art du haïku chez Soseki, un ancien samouraï. Son chemin lui fera croiser une femme à couper le souffle, mais définitivement inaccessible…
    Yuko va apprendre de Soseki plus qu’il ne le pense…

Ce que j’en ai pensé :

    C’est un très court roman qui se lit d’un seul souffle. J’avais lu il y a peu Billard Blues du même auteur et j’avais aimé la langue mais moins le fond des nouvelles. Cette fois, je dois avouer que je suis littéralement sous le charme. Que c’est beau, que c’est doux et comme c’est riche d’enseignement.

    Quels mots assez doux mettre sur une si belle lecture ? L’histoire est très touchante et j’ai beaucoup aimé ce côté hors du temps dans lequel elle se déroule.

    Plutôt que de mal en parler, je vais vous faire le cadeau de quelques extraits en ne vous donnant qu’un seul conseil : lisez-le !

Morceaux choisis :


* C’était cela, un haïku.

    Quelque chose de limpide. De spontané. De familier. Et d’une subtile ou prosaïque beauté.

    Cela n’évoquait pas grand chose pour le commun des mortels. Mais pour une âme poétique, c’était comme une passerelle vers la lumière divine. Une passerelle vers la lumière blanche des anges. »

*  » Il y a deux sortes de gens.

    Il y a ceux qui vivent, jouent et meurent.

    Et il y a ceux qui ne font jamais rien d’autre que se tenir en équilibre sur l’arête de la vie.

    Il y a les acteurs.

    Et il y a les funambules. »

Allons de ce pas chez Pimprenelle voir ce qu’elle en a pensé !

Calepin