Ce roman commence comme un thriller : le narrateur, lycéen de terminale dans une boîte à bacs, se réveille au petit matin dans le lit

loin du centre

de la plus belle fille de la classe, Sacha… Le hic c’est qu’elle est morte… Alors, il s’enfuit, espérant que personne ne puisse faire le lien avec lui.

    Loin du centre est un premier roman qui réussit à mon goût le premier pari de ne pas se regarder le nombril. En utilisant au départ une situation tendue, l’auteur arrive d’emblée à capter son auditoire. Il met le narrateur en situation de conteur, vingt ans après, lui faisant narrer son histoire à une toute jeune fille, alors qu’il est devenu disc-jockey. Si ce récit semble viser à éclaircir la journée qui a mené à la découverte de Sacha, morte auprès de lui, il est avant tout une belle rétrospective des années 80-90.

    Voilà donc un petit roman que je peux vous conseiller de lire, surtout si vous êtes nostalgiques de l’époque ou que vous avez envie de vous y plonger. J’ai bien aimé cette plongée dans l’univers des nuits parisiennes et l’histoire de ce jeune de milieu modeste essayant de se tailler une place au milieu de tous les nantis de sa boîte à bac. Les références musicales m’ont ravie car cela rajoutait réellement une sorte de fond sonore à la narration. En bref, un premier roman simple, pas prétentieux et qui fait passer un agréable moment de lecture si on ne pense pas entrer dans un véritable thriller. Pourquoi Sacha est-elle morte ? Lisez, vous en saurez plus…

 

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