Pour une fois, j’arrive à participer au challenge de ma copine Calypso dans les temps. Certes, en petite joueuse, avec un titre de

ombre

 jeunesse de seulement une centaine de pages mais bon, je progresse non ?

    Fan de ce qu’écrit Yael Hassan et ayant déjà lu un roman co-écrit avec Rachel Hausfater, j’ai emprunté ce titre sur les rayons du CDI de ma Noukette sans même réfléchir. Ce petit roman fait partie des histoires publiées d’abord dans le magazine Je Bouquine puis que Nathan Poche réédite en format livre.

    Dans ce roman, le personnage principal s’appelle Tom. Il vient de déménager dans un nouvel appartement avec ses parents et son petit frère mais ne s’y sent pas à l’aise, même si celui-ci est plus spacieux que le précédent. Tout d’abord, il met sur le compte du dépaysement cette drôle d’impression qu’il ressent. Puis il se rend à l’évidence, une ombre le suit. Parallèlement, il découvre une boîte dans sa cave, pleine de documents datant de la Seconde Guerre Mondiale. Et quand il décide de la rendre à l’ancien propriétaire, celui-ci dit que cela ne lui appartient pas. Alors Tom va se mettre en quête de l’identité des occupants précédents. Il va découvrir leur tragique passé et comprendre petit à petit qui est cette ombre qui le suit.

    J’ai un sentiment très contrasté vis à vis de cette histoire. Le passé de l’Ombre est très touchant et c’est une jolie entrée dans ce pan de l’Histoire pour les jeunes lecteurs. Le sort des enfants juifs m’a toujours beaucoup remuée, encore plus que celui de leurs parents. Et quand on voit que, de nos jours, le combat contre l’intolérance reste encore tout entier à mener… Cependant, le coup de l’Ombre ne m’a vraiment pas convaincue. Le mélange historique- fantastique m’a laissée vraiment dubitative… certes, les auteurs justifient le fait que Tom va devoir rendre son nom à cette enfant pour la libérer enfin de son errance. Mais, allez savoir pourquoi, cette facette n’a pas pris pour moi. Une manière de contourner la dureté de ce sujet peut-être afin de mieux le présenter aux jeunes lecteurs.

Un-mot-des-titres

Le 1er mars, je lirai un roman contenant le mot « roi ». Et vous ?