Encore un roman que j’ai lu il y a plusieurs semaines et dont j’ai tardé à parler ici. Il me tardait de lire ce roman qui n’est pas passé par la case PAL tant je voulais connaître la fin de cette trilogie et boucler l’histoire de Camille Verhoven, ce détective que j’ai adoré dès Travail soigné, pris plaisir à retrouver dans Alex et qu’il m’a fallu quitter à regret avec de dernier opus. Je suis fan de ce que cet auteur écrit et j’ai hâte de savoir dans quoi il va nous embarquer la prochaine fois.
Ce roman démarre très fort. Anne Forestier, la nouvelle compagne de Camille, va se trouver là où elle n’aurait pas dû. Arrivée au mauvais moment, en plein braquage d’une bijouterie. Ce départ de roman est d’une violence inouïe ! La jeune femme se fait littéralement tirer comme un lapin, avec un acharnement qui pourtant n’a aucun motif apparent. Transportée à l’hôpital entre la vie et la mort, elle va pourtant survivre, cruellement défigurée. Camille va tenter de la protéger car tous le savent, d’Anne au lecteur, le dangereux tireur n’aura de cesse tant qu’il n’aura pas achevé sa proie.
Ce livre démarre à une vitesse ahurissante et je dois dire que j’ai vraiment flippé et eu l’impression d’encaisser chacune des balles d’Anne. Le début de ce roman est vraiment une réussite, on se sent embarqué et tenu en haleine. Les passages dans la peau du tueur sont aussi vraiment très angoissants. Mais je dois dire que le milieu du roman m’a un peu lassée, je trouve que le rythme s’est tassé et j’en avais assez de voir Camille se faire mener en bateau. Puis j’ai aimé la manière dont il tisse la toile de tout ce qui relie ensemble les trois tomes et comment tout a en fait été orchestré depuis les premières lignes de la trilogie. Puis après cet ennui, le livre rédémarre, presque trop pour s’achever un peu trop brutalement à mon goût.
Peut-être attendais-je un peu trop de cette fin, mais je reconnais être restée assez cruellement sur ma faim…
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