Nous avions lu les précédents tomes ensemble (Clic1 et Clic2), nous ne pouvions que finir ensemblemaléfices l’aventure de la Trilogie du Mal et relancer ainsi LA LECTURE DU DIMANCHE. Il me tardait de retrouver Joshua, je ne vous le cache pas car j’avais beaucoup apprécié l’ampleur psychologique que son personnage avait prise dans le deuxième tome.

    Ce troisième opus surfe sur une angoisse fort répandue : celle des araignées. Tout d’abord, il y a un cadavre retrouvé au fin fond d’une forêt, le visage portant les stigmates de l’horreur et chose étrange : l’homme semble avoir été mordu par un insecte aux proportions improbables. Et puis, en parallèle, il y a des disparitions de femmes sans que l’on parvienne à comprendre comment elles ont été enlevées, mais aussi quantité de gens mordus par des araignées qui n’ont rien à faire sur le territoire.

    Bien évidemment, notre Joshua va se retrouver mêlé à cette enquête sur la demande du frère de la première victime qui se trouve être un de ses amis. Et c’est également l’heure des retrouvailles avec Annabel qu’il n’a pas revue depuis la fin de la précédente enquête.

    Bon, j’ai encore dévoré ce roman qui est peut-être mon préféré des trois au final. Tout d’abord, je remercie l’auteur de ne pas avoir renouvelé ce que j’aurais pris pour un tic d’écriture sinon. Dans les deux premiers, il avait utilisé le même schéma : embarquer le lecteur sur une fausse piste, lui faire croire à la résolution au bout d’une centaine de pages pour rebondir. Cette fois, pas de ça même si on est mené de fausse piste en fausse piste du début à la fin (mon esprit embrouillé a presque failli demander qu’on l’achève d’ailleurs). Le rythme est donc enlevé et on ne s’ennuie pas une minute. J’ai même crié d’effroi avec Annabel à un moment… bon, d’accord, à plusieurs mais je suis une petite chose fragile, on vous le confirmera mais ne le répétez pas. Donc niveau enquête et rythme, je suis charmée !

    Le tueur en série maintenant : il est complètement frappé, défoncé du bulbe et les amateurs du genre ne peuvent à mon sens qu’apprécier. Non mais sérieusement, ce qui fait flipper c’est de se dire qu’on n’est pas dans le film d’horreur et que de tels désaxés sont suspectibles de croiser un jour notre route. Personnnellement, il n’y a rien qui me fasse plus flipper que ce genre de roman.

    Mon petit bémol concerne la relation entre les deux protagonistes… tout ça pour ça… après nous avoir épuisés de leur histoire dans le deuxième tome, on s’attendrait au moins à ce qu’ils couchent que la situation évolue. Eh bien, je reste un peu sur ma fin, là. Et du coup, je trouve que Joshua perd beaucoup en sexytude en charisme dans ce troisième tome. (J’entends déjà certaines personnes outrées se dire que la pauvre fille qui tient ce blog devrait arrêter de fantasmer sur des êtres de papier, mais on fait ce qu’on peut, ma bonne dame).

    Retrouvez vite l’avis de Pimprenelle.

Calepin