molini_    Ce livre est un premier roman que j’ai eu l’occasion de recevoir dans le cadre d’une opération très intéressante puisque bientôt aura lieu le premier « web dating » littéraire. J’aurai donc l’occasion de rencontrer dix auteurs au sujet de leur livre et chacun d’eux pendant 15 minutes.

De quoi ça parle :
    Le narrateur est un commissaire de police mais ce roman est finalement loin d’être un polar. Au début du roman, toutefois, il y a bien un cadavre. S’il semble évident de devoir conclure à un suicide, les lettres laissées par le suicidé intriguent le commissaire qui va vivre une drôle d’expérience. Une expérience paranormale ? J’hésite à employer ce terme qui ne colle pas du tout avec le style du roman. Je choisirais par défaut le terme « une expérience poétique ».
    Car le suicidé s’adresse en fait à une étoile dont il est tombé amoureux. Oui, une étoile. Et le narrateur va lui aussi faire l’expérience de parler avec cette étoile. Et l’astre va lui confier un secret qui va mener lecteur et narrateur sur les traces d’un personnage qui a perdu l’essentiel…

Ce que j’en ai pensé :
    Arnaud Molinié livre ici son premier roman. C’est un manuscrit de jeunesse qu’il a voulu publier à la mort de son ami d’enfance.
    Le style est fluide et agréable et une fois que l’on a accepté l’intrusion de l’étoile, on prend beaucoup de plaisir à laisser notre âme divaguer et à découvrir l’histoire touchante de Pavlo.
    Ce qui est plaisant c’est que ce roman échappe finalement à une classification générique : ce n’est à mon sens ni un roman policier, ni un roman fantastique (malgré le dialogue entre l’homme et l’étoile). L’auteur y mêle des lettres, des pages de journal intime. Et ce patchwork donne au final quelque chose d’assez réussi.
    Puisque ce roman est un texte de jeunesse, j’espère que l’auteur reprendra la plume.

    Je remercie Stéphanie Lacaille de m’avoir donné l’opportunité de découvrir ce premier roman.