Deux Mazarine sinon rien !

    Comme je cours derrière le temps ces derniers jours, je vous fais un petit billet tir groupé sur deux premiers romans parus ces dernières semaines chez Mazarine, label Fayard qui renaît tel le phénix et offre des titres alléchants et des couvertures attrayantes.

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    Je vais vous dire quelques petits mots sur deux premiers romans que j’ai eu l’occasion de recevoir lors du Mazarine Book Day et dont j’ai eu le plaisir de rencontrer les auteurs.

    Commençons par Hier encore, c’était l’été de Julie de Lestrange que l’on voit déjà sur de nombreuses tables de libraires. Dans ce roman, deux familles, deux chalets : celui de l’amitié et celui aux volets rouges. Deux familles dont les destins vont se croiser et se suivre sur trois générations. Et ce sont surtout des liens de ceux de la troisième génération que le lecteur va suivre. Surtout Alexandre et sa quête du bonheur mais également Sophie dont il a été très amoureux et dont il est toujours très proche, mais aussi Marco, meilleur ami d’Alexandre et cousin de Sophie, qu’on secouerait bien pour qu’il grandisse un peu.

    Des personnages très sympathiques que l’on suit pendant un peu moins de dix ans, dans leur entrée dans la vie adulte, dans leurs désillusions, dans leurs bonheurs comme dans leurs tourments. Un roman dont on tourne les pages avec plaisir, des personnages que l’on est content de retrouver. Un roman sympa même si j’aurais aimé voir se tisser un lien pus fort avec tout ce qui nous est raconté au début du roman.

bandeau_ruiz_0    En ce qui concerne le roman de Gavin’s Clemente-Ruiz, Comment papa est devenu danseuse étoile, on sait d’entrée de jeu que le parti pris de l’auteur est de faire du déjanté et du décalé. Un jeune garçon raconte comment son père, chômeur depuis plus d’un an, décide de se mettre à la danse et toutes les conséquences que cela va avoir sur sa famille. Un roman léger qui se lit tout seul, qui traite de la famille, du couple et des apriori. Un roman qui s’interroge aussi sur la quête des origines, sur la filiation. Seul réel bémol pour moi : que ce soit l’enfant qui assume la narration. J’aurais aimé en savoir davantage sur tous les bouleversements qui arrivent dans la vie du père mais aussi dans celle de la grand-mère (qui est sans conteste mon personnage préféré dans cette histoire).

    Voilà deux romans que je suis certaine de voir dans de nombreuses mains dans les mois à venir.

10 réflexions au sujet de “Deux Mazarine sinon rien !”

  1. Ha Mazarine, je les découvre un peu à la fois 🙂 J’ai commencé par « Comment papa est devenu danseuse étoiie » avec lequel j’ai passé un bon moment, c’est vrai que la grand-mère est sympa 🙂 « Hier encore c’était moi » me tente pas mal aussi, je vais d’abord lire « N’oubliez pas de tomber amoureux de Paris » et ce sera sans doute le suivant 🙂

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  2. J’ai terminé « Comment papa est devenu danseuse étoile » et mon avis est nettement plus sévère que le tien. Je trouve que les personnages manquent d’épaisseur et la narration par un ado (certes atypique : collectionneur de mots rares et joueur d’échecs) m’a gênée.

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    • Je trouve surtout que le point de vue interne unique de l’ado empêche justement de construire l’épaisseur des autres personnages.

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