En quelques mots (13)

    Une petite liste rapide de ceux que je n’aurai pas le temps (ou l’envie) de chroniquer. Alors hop, je vous en dis quelques mots.

    Les coups de coeur dont je n’ai vraiment pas le temps de vous parler (et parce que ça touche tellement aux tripes que c’est difficile d’y mettre les bons mots)

mots   Une vague énorme dévaste les Philippines. Madel y vit et exerce le métier de journaliste. Quand elle reprend conscience, Jan, l’homme aimé, a disparu. Et l’enfant dont elle tenait la main, aussi.

    Un récit poignant et bouleversant d’un monde après le chaos, des images et un texte qui contrastent au milieu de la quête du sordide du journalisme après un événement de cette ampleur. Un livre qui se lit et ne se raconte pas, une plume splendide ! Ne ratez pas ce magnifique premier roman.

    Marie quitte tout pour suivre Cham et aller vivre à Mayotte dont il est originaire. Le couple se délite… Un jour, Marie va recueillir un bébé, abandonné à cause de ses yeux clairs, signe du démon… Mais le bonheur n’a qu’un temps car le garçon va rejoindre l’enfer des jeunes de la rue…

    Un roman bouleversant, terriblement bien construit et écrit. Une plume et un message sans concessions, un de ces textes qu’on porte dans ses tripes pendant des semaines.

Lu en entier mais pas grand chose à en dire

   Ils se rencontrent par hasard, le soir du Nouvel An. Mais le destin (ou les anges) ne leur donne pas l’occasion de se revoir. Un an plus tard, elle est chef dans son propre restaurant et il est critique culinaire. Les anges vont de nouveau les faire se rencontrer mais rien n’est aussi simple que prévu.

    Si j’ai adoré l’histoire de ces deux personnages, j’ai trouvé crétin au possible le ressort des anges et leur comportement débile, qui amène plus d’incohérences que de bons ressorts narratifs. C’est dommage car ça se dévore comme un bonbon.

   Un roman qui commence par une page d’une épouvantable crudité sexuelle, mais qui s’explique par la suite. Une femme politique puissante raconte comment un viol, à l’âge de 11 ans, a bouleversé toute sa vie. Un projet ambitieux et important mais qui ne m’a pas convaincue dans son traitement. Un style qui m’a paru plat et certains ressorts dont on ne comprend pourquoi ils sont amenés si ce n’est pas pour être réellement traités. Et l’incident qui donne son titre au roman… Il m’a encore moins convaincue que le reste. Lu dans le cadre des 68 premières fois.

Trois femmes artisans et amies nous embarquent dans leur vie de femme qui bascule. Louise, joaillière, divorce et fait l’acquisition d’un flamant rose empaillé ; Ethel, corsetière, habille le corps des femmes ; Caroline, redonne vie aux livres anciens.

Ce roman avait tout pour me plaire mais je l’ai trouvé brouillon et confus. Trop de personnages, trop de voix pour si peu de pages. On a l’impression de ne pas connaître les personnages ni d’avoir bien compris leurs motivations quand la dernière page se tourne sur un dernier rebondissement superflu qui laisse perplexe. Une grosse déception.

Un premier roman sur l’amour et la manière dont il est compliqué de le faire durer. On promettait une critique piquante de l’amour de nos jours… je suis restée de marbre. J’ai lu en me forçant, sautant quelques paragraphes par ci par là. J’ai aimé la rencontre des deux protagonistes, j’ai beaucoup aimé la fin. Mais sinon, je me suis ennuyée.

Lu par Gaétan, à qui je ne parviens pas à faire rédiger un billet (mais ça viendra)

    “Au cours d’une banale mission de recrutement, deux agents de CHERUB mettent à jour un complot criminel mené depuis le Moyen-Orient par un redoutable groupe terroriste. Le gouvernement britannique souhaite intervenir secrètement. Les autorités chargent donc James Adams de former un commando de choc. L’occasion pour lui de réunir ses anciens camarades de CHERUB pour une ultime mission à haut risque en territoire ennemi…”

    Le dernier épisode de Cherub, série qui l’a réellement fait devenir un bon lecteur, l’a moins attiré que les précédents titres. Il l’attendait pourtant avec beaucoup d’impatience. Il  a trouvé qu’il y avait moins d’action que dans le reste de la série. (Ou peut-être s’est-il un peu lassé… 17 tomes, ça fait beaucoup tout de même)

    « Du jour au lendemain, la vie solitaire et sans intérêt d’Alfie Bloom a été bouleversée quand il a hérité du château de Hexbridge. Mais le prix est lourd à payer : des dangers qu’il n’aurait jamais imaginés le guettent désormais à chaque instant. Quand Ashford, son ami le majordome, est enlevé sous ses yeux au beau milieu de la nuit par des elfes malfaisants, Alfie ne sait plus à qui se fier. Pour le récupérer sain et sauf, un terrible échange est proposé… »

Gaétan avait aimé le tome 1, il s’est encore une fois régalé du tome 2 qu’il a dévoré en très peu de temps. C’est un livre plein d’action et de suspense. On ne s’ennuie pas un instant.

Les abandons

    Flore vit dans un petit village du Sud. Elle fait cuire de divines confitures, s’occupe de sa fille et de son père malade. Et puis, un jour, elle rencontre Corto qui, évidemment, est un beau gosse.

    HQN l’annonçait comme le feel-good de la rentrée. Impossible pour moi de rentrer dedans. La nana célibataire, un peu à la marge qui rencontre le plus beau mec de la terre, en se ridiculisant… ça ne m’a pas donné envie. Abandon à la page 177 après avoir lu la fin (sans surprise). Peut-être retenterai-je avec un autre titre car j’ai aimé les précédentes publications de l’auteur.

    Alex est schizophrène. Et ça lui pourrit la vie. Dans son nouveau lycée, elle va retrouver un garçon qu’elle est persuadée connaître depuis l’enfance. Mais celui-ci semble ne se souvenir de rien. A-t-elle vraiment vécu cela ?

    Je n’en ai lu que la moitié… Je crois que je n’ai rien compris et je n’arrivais pas à m’accrocher ni à la narration, ni aux personnages. Donc, next…

10 réflexions au sujet de “En quelques mots (13)”

  1. Je ne suis pas aussi enthousiaste que toi au sujet de « Les mains lâchées ». Par contre, je n’ai pas été convaincue non plus par ‘Garde-cops ».

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  2. Je veux lire les mains lâchées et tropique de la violence ! Tb idée ce billet je risque de te voler l’idée le jour où je me déciderai à chroniquer 🙂

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