Les joies du sex-toy – Moen / Nolan

Il était temps de revenir à la « semaine sans complexe ». Autant le faire en parlant des « joies du sex-toy » chez Glénat

Le blog est un peu moribond, j’en néglige mes propres rendez-vous. Alors qu’ils me tiennent à coeur. Mais ces derniers temps, j’écrivais à fond les ballons. Je vous en parle bientôt. Heureusement, chaque soir en me couchant, je piochais une ou deux des histoires de cette chouette BD intitulée « Les joies du sex-toy ».

On a tous un rapport différent à cet objet encore bien trop tabou. Les joies du sex-toy est une BD intelligente. Dans celle-ci, Erika et son amoureux Matthew, proposent une sorte de batterie de tests de pas mal de modèles sur le marché. Mais pas seulement. En effet, cet ouvrage propose également une réflexion très intéressante sur les différentes sortes de sexualité ainsi qu’autour de certains métiers du charme et du sexe.

Hormis le fait que les auteurs s’adressent sans arrêt à leurs lecteurs par des formules types incluant le « mes pervers-e-s », j’ai adoré cette BD. (Attention, ce n’est pas le mot pervers qui m’a gêné, c’est son utilisation récurrente qui m’a gonflée). Elle est crue sans jamais être vulgaire. Les dessins sont clairs et très didactiques aussi, je trouve.

Le sexe, ce n’est pas sale…

… et pourtant, les réactions à son égard sont souvent confondantes. A une heure, où tout le monde semble parler sexe de manière assez spontanée, les gens ne parlent pas de leur sexe. Soyons clair, sa propre sexualité, c’est toujours quelque chose de tabou. Dire qu’on a un (OMG, plusieurs) toy dans son tiroir, c’est gênant. Et pourtant…

Le toy, c’est cet objet qu’on utiliserait quand on n’a pas de partenaire sexuel. Mais c’est aussi l’ennemi de certains hommes, qui pensent que c’est un concurrent potentiel. Quelque chose qui viserait à subvenir à leurs défaillances.

Le sexe, c’est bon pour la santé

J’ai vraiment aimé la manière très naturelle dont « les joies du sex-toy » parle d’amour, de sexe, de plaisir. C’est une BD sincère, qui prône l’échange, la complicité et l’épanouissement. Loin d’être sale ou pervers, le sexe y est drôle et libéré. Et je pense sincèrement que si les gens baisaient plus (ouais, « faire l’amour » me semble inapproprié ici), ils seraient mieux dans leur peau et dans leur tête.

Et vous ? Sex-toy ou pas sex-toy ?

La semaine sans complexe

18 réflexions au sujet de “Les joies du sex-toy – Moen / Nolan”

  1. Super article !

    Y a dix ans je t’aurais répondu pas sex toys, je faisais encore partie de celles qui n’assumait pas leur sexualité à fond.

    Aujourd’hui c’est totalement différent. J’ai de nombreux sex toys, celui sur ta photo d’ailleurs que je trouve magique. Je les utilise avec mon homme qui adore ça. Je pense qu’il faut arrêter la pudibonderie, le sexe ne devrait pas être tabou. Maintenant je comprends les personnes pudiques, je le suis avec mon corps que je n’assume pas totalement encore depuis que j’ai pris du poids. Mais ça viendra !

    Du coup cette bd me tente pas mal. Merci pour la découverte !

    Répondre
  2. Il me tente carrément ton livre. Et bien moi mon premier sex toy je le dois à mon homme .C’est pour ça que je le garde. happy new sex toy Stéphanie

    Répondre

Laisser un commentaire