Laisse tomber la neige – Cécile Chomin

Voilà un moment que la collection Lj me tente. Autant commencer par leur première autrice française avec Laisse tomber la neige.

Je ne peux pas dire que je suis friande de romances. J’en lis comme je lis tout un tas d’autres choses. Ok, on peut dire que les trois romans que j’ai écrits s’y apparentent également. Mais je n’écrirai pas que cela non plus, je pense. En tout cas, Laisse tomber la neige m’a fait passer un chouette moment avant Noël.

Claire vient de se faire plaquer, le jour de son mariage. Sa soeur lui conseille d’aller se remettre de tout ça à la montagne. Claire part sans réfléchir, sans même enlever sa robe. Evidemment, elle se paume à moitié. Et la voilà embourbée et engoncée dans sa robe, vulnérable. C’est alors que déboule le bourru Hugo avec ses chiens. Il va lui prêter main forte, un peu contre sa volonté.

On est dans une romance classique avec alternance des points de vue. J’aime beaucoup ça, d’ailleurs. En bref, les deux personnages en ont pris plein la gueule, ils peuvent pas de blairer au début. Et petit à petit, les choses vont changer et ils vont se plaire. De même, il y a d’abord crush physique, qui se transforme ensuite en sentiments.

Oh, t’es chiante, Stephie ! Pourquoi tu spoiles ?

Je spoile pas. C’est la romance. On sait que les personnages vont finir heureux et amoureux à la fin. Le tout étant de savoir comment, en fait. Ouais, c’est pas pour les amateurs de thriller, c’est certain. Quoique… perso… j’aime bien les deux, alors.

Laisse tomber la neige est un chouette roman. Globalement, j’ai aimé les rebondissements et j’ai beaucoup mal ri. Des deux voix, j’ai préféré celle d’Hugo, que j’ai trouvée bien masculine. Bravo donc, pour cette réussite. Et puis c’est clairement mon personnage préféré. J’aime particulièrement sa fragilité. Et pour autant il ne tombe pas dans la caricature du héros tourmenté qui a besoin que la nana le sauve de ses démons.

Quelques bémols quand même. Mon vieux côté prof de lettres a un peu de mal avec la première personne et l’écriture « orale ». J’ai trouvé qu’on attendait longtemps pour les scènes de sexe, et qu’ensuite, ça tournait peut-être trop autour de ça. J’en aurais aimé sans doute moins, mais bien plus haletantes et explicites.

Explicite… c’est-à-dire ?

En fait, dire « bas-ventre » ou « entrejambe », ça me sort du trip. Je fais partie des gens qui aiment les scènes de sexe dans un roman. Mais j’ai besoin qu’elles soient un vrai prolongement de l’histoire et qu’elles ne semblent pas être gênées d’exister. Donc ici, je les ai trouvées un peu convenues et pas assez imagées, si je puis dire. Rires.

Et vous ? Pour ou contre le sexe dans la romance ? Explicite ou métaphorique ?

4 réflexions au sujet de “Laisse tomber la neige – Cécile Chomin”

  1. Alors moi le mot qui me sort pas les yeux c’est « crush » (déso ). Ou « date ». Bref, les trucs anglais devenus à la mode et qui ne me parlent pas du tout. Déformation professionnelle aussi sans doute.
    Pour le sexe, pour moi c’est pas obligé, parfois des scènes de complicité ou d’échanges de regards, de gestes peuvent contenir autant de tension et d’émotions qu’une scène de sexe (mon côté fleur bleue sans doute).
    Mais s’il y en a, alors explicites. Certaines métaphores font plus rire qu’autre chose…

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    • Crush et date ne me dérangent pas, si on les trouve une fois ou deux 😉

      Oui les métaphores me sortent instantanément du truc et me font rire moi aussi 🙂

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  2. Tiens, il me semble qu’il est aussi question d’un mariage avorté et de la nana qui part en robe de mariée dans le roman que j’ai lu de Cécile Chomin, auto-édité. Je ne lirai pas celui-là car autant j’aime le style Pélerin et le style Borelli, autant je n’ai pas aimé le sien. Dois-je ajouter que le roman était truffé de fautes d’orthographe ? Bref, pas fan. Mais je partage ton point de vue sur les scènes de cul. J’aime bien quand c’est explicite et élégant en même temps. Si c’est possible! Voir par exemple La Lanceuse de couteaux de Borelli. Bisous!

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    • Ah ? Pourtant le résumé sur Amazon du roman auto-publié semble parler d’autre chose. A moins qu’elle n’ait tiré un des fils de celui-ci pour en faire le roman complet que j’ai lu ici. S’autopublier n’est pas évident et je pense en effet qu’il faut se faire accompagner de correcteurs, notamment si le besoin est présent.
      Voilà qui prouve s’il en était encore besoin que le travail de l’éditeur est précieux 😉

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