La sexualité féminine de A à Z – Ovidie

Comment finir l’année en beauté ? En parlant de sexe, évidemment ! Avec le super guide d’Ovidie sur la sexualité féminine, chez la Musardine.

sexualité

J’aime beaucoup Ovidie, dont le guide Osez découvrir le point G avait considérablement fait avancer ma vie sexuelle. Tant au niveau technique, dirais-je, que dans ma manière de l’interroger. Son manifeste co-écrit avec Diglee est aussi un incontournable. J’aime vraiment beaucoup la manière dont cette femme interroge la sexualité féminine, et invite chacune d’entre nous à ne pas la subir. Et cela n’est possible qu’en étant libre, vraiment libre avec notre corps (et notre conscience).

Ce livre dont les entrées sont classées par ordre alphabétique, est à la hauteur des autres ouvrages de l’auteur : intelligent et excitant à la fois. On peut le picorer comme un dictionnaire, au hasard de l’alphabet. On peut aussi, et ce fut mon cas, suivre l’ordre des pages. Et choisir de zapper (ou relire) une entrée, si cela nous chante.

Alors, Stephie, t’as appris des choses ?

Appris, peut-être pas, car cela fait pas mal d’années que j’aime lire sur la sexualité. Néanmoins, je pense avoir encore avancé sur ma réflexion à ce sujet. Ce genre de lecture m’aide à m’interroger sur ce qu’est ma sexualité, et la manière dont je veux la voir évoluer. Ce que j’aime, ce que je n’aime pas. Ce sur quoi, je peux faire des concessions. Et ce sur quoi, ce ne sera pas le cas.

Avec Ovidie, on n’est pas dans le politiquement correct. Et ça, c’est bon ! Rien n’est diabolisé, sauf la contrainte (celle qui ne s’inscrit pas dans le jeu). J’admire vraiment le parcours de cette femme, qui sait mettre son expertise au service de tous. Une vraie militante, dans tout ce que le terme peut avoir de noble.

Mes entrées préférées dans le livre

C’est difficile de choisir parce qu’elles m’ont quasiment toutes intéressées. J’ai tourné rapidement la page du tantrisme, de la parentalité, du fétichisme… Par contre, j’ai particulièrement été attentive à ce qui touche à la fidélité, la jalousie, etc. mais aussi à l’organe féminin, à la lubrification. Encore une fois, j’aime la manière dont l’auteur invite à réfléchir sur toutes ces questions.

La question de l’éducation sexuelle est sans doute celle qui m’a le plus intéressée. C’est un vrai enjeu de société. Et Ovidie le dit avec beaucoup de justesse, nos jeunes sont mal préparés aux questions du désir et du plaisir. A l’école, on leur parle majoritairement de reproduction. Certes, ils ont une ou deux interventions d’associations dans leur scolarité. Et là, on leur parle davantage de sexualité. Mais comme l’autrice le dit très justement, on ne peut pas s’indigner que les jeunes s’initient au travers de la pornographie, et ne pas leur proposer de réelle alternative. Et il est plus que délicat pour des parents de s’immiscer dans la sexualité de leur enfant. Il y a là une vraie réflexion à mener et un vaste chantier à lancer.

6 réflexions au sujet de “La sexualité féminine de A à Z – Ovidie”

  1. J’aime aussi Ovidie, pour sa manière d’aborder les choses, son franc-parler et sa façon d’interroger. Je note ce titre là.

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