La grâce des brigands – Véronique Ovaldé

    Quand Maria Cristina Väätonen décide de quitter sa bourgade perdue en laissant un père à moitié dépressif, une mère dévote àovalde l’extrême et une jeune soeur, elle a seulement seize ans. Elle ne sait pas encore qu’elle deviendra écrivain et que sur sa route, elle rencontrera une amie sincère et un homme étrange dont on va se demander tout le roman quelles sont les réelles motivations.

    Le bonheur quand on lit un roman de Véronique Ovaldé c’est de se dire que, quoi qu’il arrive, on va lire quelque chose de différent, un style particulier, tant dans l’écriture  (alliant poésie, ironie et répliques fortes) que dans l’univers qu’elle seule sait créer.

    Le personnage de Maria Cristina est l’emblème de ces femmes courageuses qui prennent le parti un beau matin, même jeunes, de tout quitter, de claquer la porte et de tenter de construire quelque chose qui leur ressemble, avec plus ou moins de difficultés, avec plus ou moins de succès. Et c’est un destin, un force d’avancer que j’ai beaucoup appréciée et qui m’a beaucoup confortée à accepter des choix que j’ai pu faire dans le passé.

    Néanmoins, même si je suis contente d’avoir lu ce roman et d’avoir renoué avec la plume de l’auteur, je suis loin du coup de coeur provoqué par la lecture de Ce que je sais de Véra Candida. Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment… peut-être le personnage de Claramunt qui ne m’a pas convaincue, peut-être cette histoire de soeur et d’enfant que j’aurais aimé voir creusée davantage. Difficile à dire mais en refermant ce livre, il m’est resté un léger arrière-goût de pas assez.

    Les avis de Jostein, Georges, L’Irrégulière, Clara, Sylire, Netherfieldpark, Capp, Sabine, Dolly, Pr Platypus

Rentrée 2013

36 réflexions au sujet de “La grâce des brigands – Véronique Ovaldé”

  1. Vu que je ne les ai pas lus dans l’ordre chronologique, je n’ai pas eu cette légère déception. Il est vrai cependant que Ce que je sais de Véra Candida est particulièrement génial. Je crois que cela tient dans l’histoire de cette dynastie de femmes.

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  2. Je crois que je suis vraiment seul au monde mais je trouve que c’est le plus réussi à ce jour de Véronique Ovaldé (enfin, je n’ai pas tout lu non plus, je dois l’avouer). Je pourrais te rejoindre sur tes réserves en ce qui concerne Claramunt, mais je trouve que Maria Cristina est le premier de ses personnages à être réellement construit. Dans Ce que je sais de Véra Candida, aucun ne m’intéresse car je les trouve tous creux, pas aboutis.
    Quoiqu’il en soit, j’ai de toute façon un peu de mal avec l’univers d’Ovaldé…

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    • Tu as acheté lesquels ? Je l’ai rencontrée une fois au salon du Livre de Paris, elle est vraiment agréable à discuter !

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  3. Décidément, je ne crois pas avoir lu d’avis enthousiaste sur ce roman. Je passe sans regrets, surtout que j’ai déjà des problèmes d’incompatibilité avec l’auteur (pas franchement accroché avec Vera…)

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  4. C’est le premier livre de Veronique Ovaldé que je lis alors j’ai plutôt aimé …. je vais prendre « ce que je sais de Vera Candida » ,je l’ai aperçu à la bib !

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