Le poids du papillon – Erri De Luca

le_poids_du_papillon   Voilà un livre vers lequel je ne serais sans doute jamais allée spontanément. Et j’aurais eu tort, je serais passée à côté d’une magnifique écriture. Heureusement, cet été, j’ai fait la connaissance d’une belle personne (enfin, pas d’une seule mais je vous raconterai bientôt cette histoire). Et cette femme m’a offert ce roman pour me faire partager un moment de lecture qu’elle avait particulièrement aimé. Elle m’a offert ce livre avec la plus jolie des choses d’ailleurs : quelques mots d’elle au tout début du livre. Des mots qui me rendent ce livre précieux, unique même. Merci Michelle… pour ce livre et pour tout le reste.

Dans cette histoire, deux personnages (enfin presque trois, il y a un papillon, tout de même) liés par leur histoire. Un jeune chamois, le plus fort et le plus gros de sa génération, perd sa mère tout petit, tuée par un braconnier. Ce roman retrace le parcours de l’animal et de l’homme et nous emmène jusqu’au crépuscule de leur vie. Le chamois sent que c’est sa dernière saison et qu’il ne pourra bientôt plus tenir les autres mâles en respect et l’homme sait bien, lui aussi, qu’il vieillit et que son heure ne devrait plus tarder, alors il retourne à la montagne où il a tant vécu.

Le poids du papillon est un drôle de petit texte en prose : ni roman, ni nouvelle. Texte court en prose poétique, petite fable aussi. Il résiste à la classification pour nous emporter dans un tourbillon de beauté. L’auteur raconte sans raconter, nous fait entrer mais pas tout à fait dans l’histoire de ses deux personnages. Un échange incroyable entre deux êtres que tout séparait et que le destin va rassembler à sa manière. Sans oublier le poids du papillon…

Un livre que je ne veux pas vous raconter davantage et que je vous conseille de lire. Vraiment.

 

30 réflexions au sujet de “Le poids du papillon – Erri De Luca”

  1. J’adore De Luca, il me charme très souvent, il m’agace aussi parfois mais ce poids du papillon reste mon texte préféré de ce très grand auteur.

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    • Quelle découverte, quelle plume ! J’y retournerai quand j’aurai lu tous tes billets à son sujet. Je sais que tu le lis beaucoup 😉

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  2. L’auteur « raconte sans raconter »… Voici une formule intrigante ! 🙂
    De plus, dans ce texte, il est question de chamois, de papillon ; il va falloir que j’éclaircisse tout cela en lisant ce roman ! Merci pour la découverte de ce Erri De Luca (auteur sans nul doute atypique)

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  3. L’écriture est jolie mais j’ai trouvé le propos totalement creux, un peu comme l’asparthame remplaçant le sucre. Du coup, je ne suis pas prête à le lire à nouveau.

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