Le premier mardi, c’est permis (35)

Te_succomberAllez, c’est reparti pour une nouvelle édition même si je compte au moins deux abandons ce mois-ci : Jérôme est parti roucouler avec sa douce et Noukette n’a pas lu sur ses skis. Voyez un peu le travail… hi hi hi.

Et comble du comble, sous vos yeux ébahis, je vais vous présenter un roman qui… comment dire… ouais, va falloir vous fendre de la lecture complète de ce billet.

Un peu d’histoire pour commencer : Nell et Kyle sont amis depuis leur plus tendre enfance. Et puis vers 16 ans, tout naturellement, leur amitié évolue en un amour tendre et sincère. Ils vont découvrir ensemble toutes les joies de l’amour. Jusqu’au moment où Kyle la quitte… Quelques années plus tard, elle va s’éprendre de Colton, le frère aîné de Kyle, le ténébreux… Même si elle n’a pas oublié son premier amour, elle sent que tout son être la pousse vers cet homme.

Avec ce roman, on entre dans la catégorie appelée New Adult… les éditeurs n’en finissent plus de nous faire rêver… Qu’est-ce que le New Adult ? Ben du Young Adult auquel on rajoute deux-trois ans et quelques scènes dites hot. Bien évidemment, un petit encart sur le roman met en garde contre la présence de ces scènes afin que vous n’achetiez pas ce roman pour votre ado boutonneux.

La première partie est mignonne pour quelqu’un qui n’a pas atteint la date de péremption  est encore assez frais et naïf… On assiste à une jolie histoire d’amour entre deux ados et le début de leur sexualité. Hormis quelques lignes au début du livre qui m’ont donné envie d’hurler, j’y reviens, c’est le genre de récit qui peut tout à fait plaire à la catégorie d’âge visée et à ceux dont l’ado attardé crie encore au fond de leurs tripes.

Au début de ce roman donc, la jeune fille se décrit comme presque parfaite. Pourquoi presque ? Parce que, accrochez-vous bien, elle a des hanches un peu larges et un peu trop de poitrine. Je suis fatiguée de voir que, jusque dans un roman destiné au jeune public, on continue de stigmatiser le fait d’avoir des formes généreuses. J’imagine que les jeunes filles vraiment rondes n’ont carrément pas le droit de vivre une histoire d’amour… Enfin bref…

Tout part en vrille dès la scène qui sépare les amoureux. Personnellement, là où j’imagine qu’on a voulu nous tirer des larmes de déchirement, j’ai ri… Je ne peux vous dire pourquoi, de peur de voir s’abattre sur moi la brigade anti-spoiler… si si…

Ensuite, on sombre dans un des romans les plus débiles de la création. Attention, hein, ce constat n’engage que moi. La manière dont Colton et Nell se rencontrent est plausible. Mais jen’ai rien compris à la raison qui les remet sur la route l’un de l’autre mais j’ai peut-être été inattentive. Mais là n’est pas le plus important. Comme dans tous les romans de cette veine, l’héroïne passe son temps à se mordre les lèvres… ce qui met le garçon dans tous ses états. Sauf qu’elle passe le roman à faire cela… et qu’à la fin, à chaque fois, que lui, voulait la trousser, moi j’avais des pulsions criminelles… Rajoutez à cela qu’elle passe son temps à ponctuer ses répliques d’un « Oh mon Dieu… Oh mon Dieu… ohmondieu », que leurs scènes hot même si pas trop mal réussies sont accompagnées d’une vulgarité mal calibrée, de références perpétuelles à son étroitesse… Non mais sérieux ! Ces romans sont lus par des nanas… l’étroitesse c’est à la limite ce qui peut faire fantasmer les hommes… et encore… sur des nanas prépubères, hein… beurk.

Ajoutez à cela des références à un passé très dur et douloureux pour Colton, le vilain petit canard qui a vécu l’horreur et a fui une famille et un père haut placé. Je vous assure que tout ce qui lui arrive m’a également fait rire tant c’était too much. Un peu de spoil tant pis : pas de fric, entrée dans un gang et puis le pauvre est dyslexique… Je vous assure que la manière dont c’est raconté… Mais Nell a un coeur et donc elle est très émue.

Je ne vous parlerai pas de la fin… elle est ratée aussi. Et j’ai trouvé la dernière scène de toute beauté… MODE IRONIE.

Qui a osé ce mois-ci ? Je vous invite à aller lire les billets de Parthenia, L’Irrégulière, Laurie, Liliba, Mylène, Lasardine, Sabine, Marion, Sara, Couette, Leiloona, Sarah, Faurelix

 

     ET SURTOUT, REVENEZ

EN FIN DE JOURNEE !!!

CONCOURS EN VUE !

Mardi-c-est-permis

 

47 réflexions au sujet de “Le premier mardi, c’est permis (35)”

  1. roo comme d’hab je rate le rdv!! là je suis entrain de lire beautiful sex bomb mais un mois ça va etre long pour publier ma chronique^^ il faut absolument que je planifie tout ça!!
    Perso j’ai bien aimé te succomber, loin d’un coup de coeur parce qu’il y a beaucoup de trucs qui font tiquer, mais en globalité je n’ai pas été déçue!
    biz

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    • Oui vivement que tu participes 😉
      Sinon j’ai vraiment trouvé les 2/3 de ce roman très mauvais. Mais tu es sans doute plus jeune et plus sensible que cette vieille peau de Stephie 🙂

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  2. Le fric, le gang, la rédemption, la dyslexie… OhMonDIeu mon aussi ça m’a fait lever les sourcils 18 fois par minute pfff. La scène du père qui ramène la guitare était pas mal dans le registre pathétique aussi.
    Quant au teste de grossesse et tout ce qui suit. LOL.
    Bonne journée !

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    • J’avais lu pas mal de bons billets aussi… mais c’est vraiment mauvais… Merci pour ta participation 😉

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  3. Mais au final, tous ces livres font plus rire que fantasmer ! Pour les formes, beaucoup d’hommes aiment ça, il suffit de voir le retour des pin up 🙂

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  4. Je l’avais noté quand il tournait sur beaucoup de blogs anglophones mais depuis qu’il est sorti en français j’ai vu pas mal de billets comme le tien chez les copines, donc je crois que je vais laisser tomber…tant pis pour la fameuse scène qui se passe contre une porte, haha ! 😛

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