Peu d’articles en ce moment, car peu de temps, peu de lecture (car beaucoup de fatigue) et peu d’envie d’écrire. Néanmoins, il faut que je vous parle de cette BD qui, au milieu d’un moment historique, raconte la puissance de l’amour. Et le courage, le vrai. Celui des gens qui n’ont pas peur de tout perdre lorsqu’ils aiment vraiment. Merci à la bibliothécaire de ma ville qui me l’a conseillé.
Kalia et Vitor sont russes. Et ils s’aiment avec toute l’insouciance que l’amour suppose. Ils ont deux enfants. Et puis la guerre arrive et Vitor part au front. 4 ans d’absence dont il revient désabusé et horrifié. Il raconte à qui veut l’entendre toute la barbarie qu’il a vécue et le peu d’estime qu’il a de la politique menée par les russes pendant cette deuxième guerre mondiale. Un soir, la police frappe à la porte et sans autre procès, Vitor est emmené et emprisonné. En 1953, à la mort de Staline, les prisonniers sont censés être libérés. Mais Kalia ne voit pas rentrer celui qu’elle aime. Elle va alors confier ses deux enfants et décider de partir à sa recherche.
C’est une BD puissante. On y découvre une époque épouvantable, celle des camps staliniens, les arrestations arbitraires et ce qu’ont vécu les emprisonnés mais également ceux qui espéraient leur retour. C’est l’histoire d’un amour incroyable, celui que Kalia porte à son mari, cette force et cette détermination si particulières aux femmes qui aiment. Et il y a ce dessin magnifique, d’une telle intensité, d’une telle expressivité que parfois les mots ne sont pas nécessaires et que certaines planches, muettes, n’ont pas besoin de mots.
Je ne vous raconterai pas jusqu’où cette histoire va mener Kalia mais je peux vous dire que le courage et la beauté d’âme de cette femme dépassent tout ce que j’aurais pu imaginer. Et la fin… quelle fin ! Une BD pleine de souffrance mais pleine d’amour en général.
Lisez-la, vraiment !
Je sens à travers ton billet toute l’émotion que tu as ressentie, et je suis émue aussi. Je note, forcément.
Et tu verras que tu noteras aussi celle de la semaine prochaine, forcément 😉
Quel sens du teasing ! 😉
Je sais 🙂
Effectivement, on ne peut pas faire autrement que de noter ce titre !
Je suis ravie que mon billet t’incite 😉
Rhaaa, je vais vérifier de suite si cet album est dispo à la médiathèque !
Hi hi 😉
Sacrément tentant je dois dire !
J’espère bien !
Je ne connaissais pas ce titre… Je note.
J’espère que tu trouveras l’occasion de le lire 😉
Sûrement !
😉
Incroyable tentatrice… Je note !
Hé hé, je suis comme ça 🙂
Comme les autres, je note et je surligne !
Tu fais bien 😉
Je viens de vérifier, il est à la médiathèque ! Je le note pour mon prochain passage là-bas !
Génial !!
C’est noté !
Encore une période que je ne connais pas vraiment.
Bon repos.
Les vacances sont dans trois semaines, il me tarde 😉
Pfiou, tu m’as scotchée, je note immédiatement !! Merci Stéphie ;).
Avec plaisir 🙂
Je ne connais pas, mais ça m’intéresse beaucoup, vu l’intensité qui se dégage de ton billet…
C’est une BD magnifique !!
Après avoir lu ton billet je me retrouve dans la bibliothèque municipale inconsciemment et j’ai trouvé la BD . MERCI
Ah chouette, reviens me dire après lecture 😉
Bonjour Stephie,
Sur les camps Staliniens et bien d’autres choses, je vous suggère l’excellent roman épistolière de Zenzl Mühsam « Une vie de Révolte ». Le destin d’une femme extraordinaire qui travers la république de Weimar, la montée du nazisme et la répression Stalinienne.
à lire et à partage, comme vous le faites sur votre très joli blog !
Je note. Merci pour le conseil et les compliments 😉
Superbe couverture !! Je note…
J’espère que tu auras l’occasion de la lire
Toi tu sais donner envie ! 😉
Merciiiiiiiiiiii !
Je l’ai lue et j’ai beaucoup aimé ! Merci pour cette découverte car de moi-même je n’aurais pas emprunté une telle BD.
Je suis ravie !