Maman a tort – Michel Bussi

maman a tort    Je n’avais pas trop aimé Ne lâche pas ma main dont j’avais trouvé la fin facile car démêlée par un nouvel élément que l’on ne donne qu’à la fin pour arriver à boucler l’intrigue. Heureusement, dans celui-ci, le plus gros est connu des lecteurs dès le départ mais assez habilement caché.

    Malone a trois ans. Et pour un si petit garçon, il en raconte des choses. Notamment que son papa et sa maman ne sont pas les siens. Alors, il attend avec impatience que sa vraie maman vienne le rechercher. La situation semble folle, Malone a toujours été vu avec ses parents, depuis tout petit. Sa maman a bien accouché de lui à la maternité du coin. Il n’y a pas à dire, les enfants ont une imagination fertile. Sauf que Vasile Dragonman, le psychologue scolaire croit le petit garçon et qu’il est déterminé à faire la lumière sur cette histoire de petit garçon qui raconte en plus que son doudou lui parle. Il va mettre sur le coup une commandante, Marianne Augresse, mise en contact par une amie commune. Mais Marianne est débordée par la résolution d’une affaire : un braquage qui a mal tourné et dont deux des protagonistes sont encore en cavale.

    Maman a tort est ce qu’on appelle un « page-turner » : une fois commencé, on ne peut le lâcher. On n’en sait guère plus que ce tout petit garçon qui attend sa vraie maman et n’a pour tout soutien qu’une vieille peluche élimée qui lui raconte une histoire différente chaque jour. La construction est assez habile et les débuts de chapitre confèrent un rythme bien précis. Chacun des personnages est intéressant et permet au rouage d’être correctement huilé. Il y a peut-être un personnage féminin de trop, j’en aurais rassemblé deux je pense, mais c’est un détail. On est bien pris tout au long de l’histoire.

    De là à vous dire que c’est un coup de coeur, par contre… En effet, je suis la cliente parfaite de ce genre de bouquins dans lesquels je ne vois jamais rien venir. Sauf que là, j’ai tout de suite compris le coup du doudou (j’avais imaginé une technique similaire) (et puis j’avais identifié l’espèce aussi…) et que pour l’identité de la maman, je n’étais vraiment pas loin du compte non plus. Je devrais peut-être passer les concours de la police, remarquez, rires.

    Mercredi soir, je suis allée assister dans les locaux de Google à une interview filmée très intéressante sur la manière dont l’auteur écrit. Michel Bussi semble être un homme très accessible et sympathique et ce qu’il a dit m’a donné très envie de lire Nymphéas noirs. Retrouvez la vidéo ci-dessous.

30 réflexions au sujet de “Maman a tort – Michel Bussi”

  1. Je suis en pleine lecture et effectivement les pages défilent vite …Et pour l’avoir rencontrer , je confirme M.BUSSI est accessible et fort sympathique et je récidive ds qq jours grace à BABELIO…Sinon NYMPHEAS NOIRS est mon préféré, j’espère que tu seras emballée !MYMY

    http://cousineslectures.canalblog.com/

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  2. Je l’ai apprécié aussi sans avoir non plus un coup de cœur. J’ai préféré Un avion sans elle (même si j’ai deviné la fin avant même d’ouvrir le roman…), et puisque tout le monde me parle de Nympheas Noirs, c’est le suivant sur la liste !

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  3. Je n’ai lu que « Nymphéas noirs » qui est aussi un page-turner. Je l’ai lu essentiellement parce qu’il se passait à Giverny et ce qu’il dit du village est intéressant. Mais l’écriture ….. je n’ai pas récidivé.

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  4. D’après ce que tu en écris, il ne tente pas trop d’autant plus que je n’avais pas été très emballée par Un avion sans aile. Si j’en lis un autre ça sera Nymphéas noirs….

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  5. l’histoire me tente pas mal, après même si on devine assez vite, ça ne me dérange pas forcément, il faut voir comment tout cela est traité. je ne l’enlève pas de ma WL 🙂

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  6. J’avais bien aimé « Un avion sans elle », commencé « Ne lâche pas ma main » mais bof, et celui-là je ne sais pas je l’ai noté, peut-être en poche…

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