Comme neige – Colombe Boncenne

comme neige    Deuxième roman que je lis à l’occasion de la 2e édition des 68 premières fois qui met en avant les premiers romans sortis, Comme Neige de Colombe Boncenne ne laisse pas indifférent.

Le personnage principal, Constantin Caillaud, est un lecteur assidu d’Emilien Petit. Il pense même avoir tout lu de lui. Alors quand il trouve, dans un carton de livres soldés par un libraire de province, un roman nommé Neige Noire de son auteur fétiche, son coeur s’emballe. Impossible de trouver aucune trace de ce roman dans la bibliographie de l’auteur. Alors quand Constantin perd ce volume, il commence à se demander s’il n’est pas devenu fou et va remuer ciel et terre pour percer ce mystère.

Dans l’ensemble, c’est un premier roman de très bonne facture, bien écrit, très littéraire, dont on se demande quelle est la clé de toute cette embrouille. Je dois reconnaître avoir un peu peiné sur quelques pages, moins intéressée par les lettres des écrivains par exemple. J’ai regretté un peu que les personnages féminins, au demeurant réussis, n’aient pas un peu plus de place dans l’intrigue. Mais ce qui m’embête le plus c’est que la fin m’a laissée sur ma faim. Je ne suis même pas certaine de l’avoir bien comprise. L’auteur nous mène tellement bien par le bout du nez du début à la fin que je crains de m’être un peu prise les pieds dans le fil à la dernière page.

En bref, ravie d’avoir découvert une plume mais pas certaine d’en garder un souvenir inoubliable.

68 premières fois (2)

10 réflexions au sujet de “Comme neige – Colombe Boncenne”

  1. Comme Kathel, je n’ai pas été gênée par la fin… j’ai trouvé ça amusant au contraire, cette fenêtre ouverte (ah ben mince alors, me suis-je dit)… Je rajoute ton lien, difficile de tous les mettre, je n’avais pas vu le tien… 😉

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  2. Moi j’ai adoré cette fin à tiroirs justement, tout comme les fameuses lettres d’écrivains, authentiques. Je trouve ça bluffant et sacrément culotté comme premier roman !

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