Regarder ce linge tourner et voir sa vie défiler. Se dire qu’on est le témoin impuissant de non-choix à peine assumés, contre son gré, comme devant ce hublot. Vivre ce moment comme une métaphore de tout ce qu’on s’est rendu inaccessible. Se sentir secoué comme dans le tambour de cette machine, ballotté… Et se dire qu’à la fin du cycle, on en ressortira, nous aussi, essoré.
Néanmoins, se dire qu’on aura lavé son linge sale, qu’on ouvrira la porte à la fin du programme et qu’en sortira un linge frais et propre, comme nos idées.
Et qu’est ce que j’aime me glisser dans des vêtements tout propres qui sentent bon la lessive. . . Le temps d’un instant. . . Sentir que tout est possible.
Moi c’est surtout avec les draps que j’aime cette sensation 😉
Quelques mots qui en disent long !
Parfois, pas besoin de long discours 😉
Très intéressant; j’aime bien « se dire qu’on aura lavé son linge sale », pas toujours facile au sens figuré…
En effet, certaines tâches sont tenaces 😉
un moment de réflexion et se sentir « propre » à la fin !
C’est ce à quoi on aspire tous, j’imagine 😉
Marrant, ton texte et le mien finissent pareils, mais j’suis plus pessimiste. Oh, juste un chouille.
Ah oui, un sacré chouille quand même
Ah si se changer les idées était aussi simple que faire une machine à laver…
Parfois, on devrait pourtant tout faire pour simplifier ce qui nous semble hors d’atteinte. (Merci de ta visite)
Jolie métaphore filée ! Une bonne lessive de temps en temps, ça peut secouer mais ça fait toujours du bien 🙂
Rassure-moi… pas de métaphore coquine, là ? Ah ah ah !
J’aime beaucoup ce texte dur et plein d’espoir.
Merci ma Sab 😉
Un joli texte, effectivement plein d’espoir. Vive la propreté !
Et l’odeur de frais 😉
Ce texte raisonne vraiment avec un autre (je ne sais plus trop lequel ) que tu as publié il n’y a pas très longtemps. Et à chaque fois, de l’optimisme à la fin. C’est ça qui nous sauve !
J’essaie de ne pas oublier cette petite note d’optimisme en effet 😉
Il y a toujours un moment où l’on doit laver son linge sale mais parfois c’est un peu tard. J’ai bien aimé ta façon de « machiner ».
Oui,j’ai essayé de filer la métaphore 🙂
Un texte court mais qui dit tout. J’aime beaucoup, la note d’espoir aussi de la fin.
Merci ma Cess 😉
Tellement toi…! <3
Merci ma belle 😉