L’auberge du bout du monde – Prugne & Oger

auberge    L’auberge du bout du monde fait également partie des BD sommeillant dans la PAL, alors on va continuer à la dépoussiérer le temps du confinement.

    L’auberge du bout du monde m’a été prêtée par Noukette, il y a un bout de temps je pense. C’est grâce à elle que je me suis mise à explorer ce genre. Je n’y connaissais rien, j’avais même des a priori ridicules. Elle m’a guidée, prêté des choses très différentes afin que je puisse trouver ce qui me plaisait. Au début, je ne lisais quasiment que ce qu’elle me confiait. Et puis ma PAL perso a commencé à enfler et j’ai traîné à lire les pépites qu’elle m’avait confiées. Je profite donc de l’arrêt des librairies et des médiathèques pour me plonger dans ces titres qui m’attendent depuis trop longtemps. Et pour mettre un petit coup de projecteur sur des titres qu’on a moins vu passer ces derniers temps.auberge

Mais de quoi ça parle, sinon…

    A la fin du XIXe siècle, un écrivain en mal d’inspiration cherche un endroit paisible pour reprendre l’écriture. C’est ainsi qu’il débarque dans un endroit sordide, dans une auberge qui semble avoir été abandonnée de tous. Malgré l’avis de son cocher, il décide de rester. Seul un vieil aubergiste est encore là. Dès la première nuit, l’écrivain assiste à un étrange phénomène. L’aubergiste décide alors lui raconter l’histoire de la région… Tout commença le jour où la petite Iréna perdit sa mère et disparut. Ou plutôt, quand elle revint d’on ne sait où, mystérieusement, onze ans après…

  N’y allons pas par quatre chemins, comme à chaque fois (ou presque) que Noukette m’a mis une pépite entre les mains, je me suis régalée. Cette BD est une merveille qui nous fait délicieusement frémir. Le rythme est enlevé sans toutefois brûler les étapes, puisque le vieil aubergiste s’y connaît pour maintenir le suspense. On se retrouve plongé dans un récit qui contient les meilleurs ingrédients du récit fantastique. On aimerait penser que tout ceci est inventé, mais il y a toujours ce petit détail qui, au bout du compte, nous fait douter.

Et ce délice pour les yeux ! C’est sombre à souhait, le trait est parfait ! Et pour autant, parfois, on a des planches d’une grande luminosité. Mais le mal est partout, il guette… et les planches sombres nous emmènent avec elles dans les tréfonds de nos propres peurs. On plonge avec délice dans les aquarelles de Prugne !

Tous les liens chez Noukette

 

32 réflexions au sujet de “L’auberge du bout du monde – Prugne & Oger”

  1. On peut toujours faire confiance à Noukette 😉 Et tu sais quoi ? J’ai 5 Prugne à la maison et je n’en ai lu aucun… Avec le confinement, peut-être que…

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  2. Cet album ne me dit rien, je vois qu’il est sorti en 2014… Merci de la présentation, car c’est un de Prugne qu’on n’a pas ici ! A ajouter sur la commande pour le libraire dès le déconfinement !

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  3. CooL, je viens justement de la sortir de ma PAL où elle dort depuis plusieurs années. J’ai dû la chiner dans un vide-grenier je suppose…

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