Ces oubliés de 2019 – En quelques mots

    Si j’ai retrouvé un bon rythme de lecture ces derniers mois, je n’arrive pas à tout chroniquer. De fait, il y a eu des oubliés en 2019.

    Et ce serait bien dommage de ne pas vous dire quelques mots de ces fameux oubliés, d’autant que certains m’ont beaucoup plu. Je ne me suis occupée ici que des romans pour adultes. Je ferai sans doute bientôt un billet sur les essais que j’ai lus et pas encore chroniqués.

Les tops oubliés

Valentine a 48 ans, elle est divorcée et en pleine écriture d’un guide de sexualité à l’usage des ados. Elle va décider de faire un break et de partir quelques temps dans la maison de famille, loin de Paris. La compagnie de sa mère et du chat Léon devraient l’aider à aller mieux. Mais une photo va surgir du passé et Valentine va vouloir percer ce mystère. Et commencer à croquer, à pleines dents, la 2e moitié de sa vie. J’ai adoré ce roman, une pépite. On a le coeur qui se serre et à la fois, ça nous colle une furieuse envie de vivre.

 

Un beau mariage avec le mec parfait, deux adorables petites filles. Que peut-on demander de plus ? Rien justement. Alors quand des mots sont prononcés, que le doute s’installe… le piège ne se referme pas toujours sur la personne que l’on croit. J’ai adoré ce bouquin qui m’a embarquée émotionnellement. J’étais révoltée au plus haut point, touchée dans ce que j’ai de plus farouchement féminin. A LIRE !!!

 

 

 

Les chouettes oubliés

Il l’avait annoncé à Valentine. Quand elle aurait 37 ans, il la quitterait. Etrange prémonition… et pourtant, c’est ce que décide ce mari, la laissant gérer leurs trois enfants. Valentine va tout mettre en oeuvre pour se reconstruire, notamment un concours d’écriture de chanson. Encouragée par l’émulation  d’un groupe privé Facebook d’auteurs, elle va relever le défi. Une héroïne gentille comme un coeur et qui ne se laisse pas faire, une envie folle de vivre à plein poumons. Pas un coup de coeur néanmoins, car les anecdotes du groupe d’auteurs m’ont un peu laissée en dehors.  PARFAITE LECTURE DETENTE.

 

Pax Monnier va enfin décrocher le rôle de sa vie, il le sait, il le sent. Il rentre chez lui en coup de vent pour se préparer. Dans l’appartement du dessous, il entend du vacarme. Mais il ne prend pas le temps. Il apprendra ensuite qu’une agression y avait lieu et qu’un jeune homme y a été laissé entre la vie et la mort. Un an plus tard, il fait une belle rencontre et pense qu’il va pouvoir aller de l’avant. Mais jusqu’où devra-t-il payer le prix de ce mauvais choix, et porter la culpabilité d’un choix égoïste ? J’ai passé un bon moment avec ce roman même si ce n’est pas mon préféré de l’autrice.

 

Zach purge une peine dans une prison américaine, Hanna vit recluse dans son appartement londonien. Ils n’étaient pas faits pour se rencontrer. Et pourtant, ils vont s’écrire. Beaucoup, souvent. Et chacun va aider l’autre à sortir de son enfermement. Une jolie histoire d’amour, de secrets. Mais selon moi, trop de grosses ficelles, de facilités qui auraient pu être gommées pour en faire une très belle romance estivale. UN BON MOMENT MAIS PAS INOUBLIABLE.

 

 

 

Trois femmes, trois destins. Trois histoires de femmes fortes, chacune à une échelle différente du monde. Leur point commun ? Mangoustan, le typhon qui s’apprête à balayer Hong-Kong ce week-end-là. Des destins de femmes qui nous en disent beaucoup sur le monde dans lequel nous vivons, des clins d’oeil astucieux à la politique mondiale actuelle. J’ai passé un très bon moment, je m’en souviens. Et pour autant, aujourd’hui, il ne me reste qu’une vague impression, rien de tenace.

 

Les flops oubliés

Abad vit dans un quartier populaire de Paris, au milieu de la drogue et des prostituées. Dans une langue très imagée, Sofia Aouine offre un premier roman qui ne s’oublie pas. Un cadre violent, une langue coupante et sans concession. J’ai eu un peu de mal à le classer ici. A la fois, j’ai été admirative de ce premier roman, à la fois, j’ai trouvé que cela frisait trop souvent l’exercice de style, que ça faisait « too much » et je crois que j’aurais pu le reposer sans le terminer. Ceux qui ont aimé « La vie devant soi » apprécieront, je pense. Moi je n’avais pas trop aimé.

 

Clémentine, gentille petite fleuriste d’un quartier très animé, va se retrouver lancée sur la piste d’une fleur mystérieuse. Une fleur qui semble avoir tellement d’importance pour Viviane, cette dame qui ne cesse de s’enfuir de sa maison de retraite. Il avait tout pour me plaire et je ne suis pas entrée dedans. Premier roman d’une blogueuse que j’aime beaucoup, j’étais triste de ne pas embarquer. Son deuxième sort bientôt, alors je retenterai ma chance.

 

 

Pauline, après avoir trop arrosé une soirée de fin d’année au travail, s’envoie en l’air dans un parking avec un collègue de travail. Manque de pot pour elle, leurs ébats sont filmés par une caméra de surveillance fraîchement installée. Et les images seront visibles de quiconque voudra les voir. Pauline va donc tenter de soudoyer le gardien de l’immeuble, beau gosse de surcroît. C’est alors qu’il va lui proposer un singulier marché… C’est la première fois que je n’accroche pas avec un roman de Carène. Des gags à gogo, des notes de bas de pages trop nombreuses, des références à ses autres livres. Je n’ai pas ri… et de fait, je n’ai pas réussi à embarquer avec les personnages un peu trop caricaturaux à mon goût.

 

Troisième volume des aventures de l’inspectrice Sarah Geringen. Tout commence quand elle sort de prison et qu’on lui annonce le meurtre de son père. Obligée d’enquêter en secret pour découvrir la vérité, elle va se retrouver embarquée à un endroit où son histoire et l’Histoire se rejoignent. Sans doute ma pire lecture de 2019… ou presque… une impression de lire un synopsis de roman avec de bonnes idées mais comme si l’auteur n’avait pas eu envie de rédiger les transitions. Des situations très nouées qui se résolvent comme par magie, des embryons d’intrigue pas poussés au bout. DECEPTION.