deuxièmefemme

  Hortense se remet d’une relation avec un homme. Ses parents semblent plutôt soulagés car ils ne voyaient pas cette union d’un très bon oeil. Hortense est blanche, l’homme noir et ses parents un peu réticents au mélange des cultures. Alors quand celle-ci décide de prendre des vacances en Afrique, les dits parents l’ont en travers du gosier. Mais Hortense veut découvrir ce continent qui la fait rêver. Et là-bas, c’est le coup de foudre pour Seydou, « le poète de Keur Massar ». Elle va le suivre jusque dans son petit village du Sénégal pour y découvrir qu’il est déjà marié et sur le point de devenir papa. Mais Hortense va accepter de devenir une deuxième épouse et va découvrir la vie d’une femme au Sénégal.

    Le sujet me passionne et ce, depuis des années. J’avais lu les excellents Une si longue lettre de Mariama Bâ et Julétane de Myriam Warner-Vieyra (plus édité malheureusement) qui m’avaient, à l’époque, beaucoup touchée. Mais cette fois, le sujet abordant le cas d’une femme blanche, pas obligée de se retrouver embarquée dans une telle aventure, j’étais très curieuse. J’ai lu ce roman quasiment d’un trait, l’écriture est fluide, voire simple. Mais je n’ai jamais réussi à adhérer à l’histoire, ni à créer de véritable lien d’empathie avec les personnages, sauf peut-être avec celui de la première épouse. Les deux personnages principaux m’ont un peu déçue… Lui car je le trouve sans charisme et elle, parce que même si la critique est facile, je n’ai pas apprécié qu’elle aille se mettre dans une situation que des générations de femmes subissent en Afrique. 

    Vous l’aurez donc compris, pas de coup de coeur, ni sur le fond ni sur la forme.