Frisson    Qu’elles sont belles, hein, les couvertures de la collection Black Moon ! A elles seules, elles me donnent envie de me lancer dans la lecture. J’entends déjà ceux qui disent que j’ai passé l’âge de lire ce genre d’histoires, et pourtant… Pimprenelle ne semble pas l’avoir passé non plus puisque nous l’avons sélectionné pour notre LECTURE DU DIMANCHE.

De quoi ça parle :

    Grace aurait pu être une adolescente américaine comme les autres si, enfant, elle n’avait pas été attaquée et mordue par une meute de loups. Depuis, elle conserve un sentiment étrange vis-à-vis de ces loups, notamment l’un d’entre eux. Une sorte d’attirance irrépressible là où la peur aurait dû s’installer. D’autant que ce loup semble ne jamais être bien loin d’elle. Quelles sont ses intentions ?
    Lorsqu’un élève du lycée et attaqué et tué par les loups, la polémique sur leur présence enfle de nouveau et des battues sont organisées. Grace frémit à l’idée que son loup puisse être touché… ce qui va arriver… et ramener devant sa porte un jeune homme blessé dont la couleur des yeux ne lui est pas étrangère.

Ce que j’en ai pensé :

    C’est de la littérature adulescente et forcément, ça se lit tout seul. J’ai pris plaisir à la lecture de cette histoire même si je lui ai trouvé quelques temps morts, quelques petits passages de vie quotidienne un peu inutiles. Les personnages sont attachants mais je pense qu’ils auraient pu gagner encore en épaisseur. J’aurais aimé rentrer davantage dans les sentiments de Grace quant à l’agression qu’elle a subie. J’ai trouvé ensuite peu crédible la manière dont ils tombent amoureux car malgré tout c’est avant tout l’attraction entre une jeune fille et un loup. Ceci dit, j’ai beaucoup aimé les dernières pages de ce roman et la fin m’a évidemment donné envie de lire la suite qui paraîtra en français sous le titre « Fièvre ».
    Je voudrais toutefois noter un tic de langage qui m’a agacée même si j’ai bien compris qu’il était question de loup. Ils passent leur temps à « se mordiller les lèvres » et au bout d’un moment cela en devient limite hilarant.
    Ceci dit, je me demande si les auteurs ne risquent pas d’user trop vite la vague qui surfe sur les vampires, loups-garous, anges et autres créatures immortelles. Et toi Pimprenelle, qu’en pensez-tu ?

    Merci beaucoup à Cécile des Editions Hachette Jeunesse pour cette découverte.

Calepin