Aujourd’hui, une petite lecture qui me permet de réactiver avec ce treizième livre, ma participation à la . Et ce roman était le choix de BlueGrey. C’est pour moi une relecture et je me suis aperçue que finalement, il me restait plus d’impressions issues du film que du roman.
De quoi ça parle :
La narratrice est une jeune fille de quinze ans, qui vit avec sa mère sur les rives du Mékong. La rencontre d’un Chinois qui devient son amant va l’éveiller à l’amour et à la sensualité. On lit dans ce roman l’impossibilité, le tabou que représente la liaison entre un asiatique et une européenne.
Mais lire Duras, ce n’est pas simplement lire une histoire, c’est accepter de se laisser emporter par un style très singulier, par un rythme de phrase bien particulier.
Ce que j’en ai pensé :
Ce n’est pas mon premier Duras. J’avais déjà peiné avec le triptyque constitué du Ravissement de Lol V Stein, Le Vice-Consul et India Song, mais j’avais aussi lu avec beaucoup d’empathie La Douleur qui raconte le retour des camps de concentration de Robert Anthelme, son premier époux.
L’amant est un roman court qui se lit assez vite même s’il ne se laisse pas facilement apprivoiser. Je pense que l’on aime, ou pas, le style de Duras. Et je dois dire que je n’aime pas. Toutefois, j’avais très envie de me remémorer précisément ce roman et d’essayer encore une fois avec cette plume très spéciale. Il faut dire que les scènes entre la jeune fille et son amant sont particulièrement réussies.
J’ai été un peu déstabilisée par le changement de narrateur à un moment du roman, je ne m’en souvenais plus. C’est donc une lecture en demi-teinte pour moi. Mais je sais que Duras a ses fans et ce que j’admire c’est vraiment cette singularité à laquelle ne parviennent pas certains auteurs.
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