Lauréat du mois de mai du Prix Relay des voyageurs, Ne lâche pas ma mainraconte l’histoire de vacances qui tournent mal.

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    Liane Bellion, son mari Martial et leur fille Sofa passent leurs vacances sur la très belle île de la Réunion. Après avoir passé une partie de l’après-midi au bord de la piscine, Liane décide d’aller se reposer un peu dans sa chambre d’hôtel. Une heure après, Martial constate qu’elle a disparu. Dans la chambre, traces de lutte, éclaboussures de sang. Il semble évident que Liane a été assassinée. Mais où est le corps ? Qui a bien pu faire ça ? Selon les témoignages des employés de l’hôtel, le mari n’a pas fait exactement ce qu’il prétend cet après-midi là. Devenu le point de mire de toute l’enquête, Martial s’enfuit avec sa fille.

    Si beaucoup d’ingrédients étaient bien choisis, si la tonalité créole rajoute au roman une pointe exotique pas déplaisante, je dois avouer que je n’ai pas accroché plus que ça à ce roman. Les pages se tournent aisément, le style est fluide et pourtant. Par exemple, je n’ai pas accroché aux passages où on a accès aux pensées de la petite fille. J’ai trouvé que les paroles et le ton ne collaient pas du tout à l’âge de l’enfant. Je n’ai pas été convaincue plus que ça non plus par la personne qui est réellement dérrière tout ça. Enfin si, la motivation se tient mais le bon polar, selon moi, doit nous avoir donné très vite toutes les clés nécessaires mais habilement dissimulées. Quand on finit ce genre de roman, on doit pouvoir se dire « Ah mais oui, c’était évident dès le début en fait » tout en ayant été mené du début à la fin par le bout du nez. Et selon moi, ici, ce n’est pas le cas puisque certaines informations arrivent très tardivement.

    Tous les ingrédients y sont pourtant : secrets, courses poursuites, cadavres qui s’accumulent, quiproquos. Et pourtant, j’ai trouvé qu’il manquait un certain liant pour en faire un thriller qui m’accroche.

prix relay   Polar liliba