un blog trop mortel  Je n’avais jamais lu d’histoires de zombies je suis dans un trip grand méchant loup et les quelques billets que j’avais pu lire un peu partout avaient titillé mon envie. Et comme je suis une femme faible, ne sachant pas résister à la tentation, ma blogo-copine Mallou a eu la gentillesse de me prêter son exemplaire.

    Allison tient un blog depuis la librairie dans laquelle elle est littéralement coincée. Les Infectés sont partout et même s’il reste quelques êtres humains à avoir survécu, la question qui se pose est de savoir comment survivre et échapper à ces êtres désormais dénués d’âme. Les commentaires reçus par Allison sur son blog permettent de savoir que la situation est identique sur la totalité du globe et la jeune femme devient l’icône de la résistance. 

    Mais bientôt, rester dans la librairie s’avère impossible notamment par manque de nourriture et d’hygiène. Allison et ses compagnons d’infortune vont tenter de s’échapper afin, dans un premier temps, retrouver le groupe de cet homme qui appelle jour après jour à rejoindre son camp de réfugiés et, dans un second temps Liberty Village, endroit -s’il existe vraiment – où il serait possible de recommencer à l’abri. 

    J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette histoire de zombies… Le début m’a semblé un peu long et je m’attendais à ressentir davantage d’angoisse notamment au départ. Malgré tout, une fois l’intrigue lancée et les personnages lancés dans l’aventure, on se prend au jeu. Certaines scènes sont assez trash car l’héroïne finit par manier la hache à merveille. Il faut reconnaître un réel charisme au personnage d’Allison qui fait preuve de beaucoup de courage et de détermination : elle décime les zombies, n’hésite pas à se sacrifier pour sauver les autres et s’entiche d’un homme bien plus âgé qu’elle.

    Les autres personnages, notamment les hommes qui comptent pour elle, sont aussi très intéressants. Et on ressent bien le côté rapide et fulgurant des relations humaines dans un climat où la mort est omniprésente et où la fin ne peut arriver que de manière violente et inattendue. La forme du récit et les commentaires de fin de chapitre donnent un côté très dynamique à ce récit.

    En résumé, ce n’est pas un mauvais roman. Mais objectivement, les zombies et moi, ce n’est clairement pas possible. Déjà au cinéma malgré une culture cinématographique qui laisse à désirer j’ai toujours trouvé ridicule ces armées de pantins en décomposition. J’ai pensé pouvoir m’inscrire dans l’enthousiasme général, c’est un peu raté.

 

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