En quelques mots (11)

COUV MARMET APLAT 23 AVRIL OK DEF_Mise en page 1    Petit billet rapide pour vous parler de trois abandons de lecture. J’ai conscience que beaucoup de choses me tombent des mains en ce moment. La période ? Sans doute. Le fait d’accepter trop de SP ? Sans doute aussi. Néanmoins, je continue de lire et d’avoir des coups de coeur… alors, allez savoir. Mais je pense vraiment à me remettre à lire autrement en 2016…

    Tiré à quatre épingles de Pascal Marmet aux Editions Michalon est un polar auquel je ne sais pas trop quoi reprocher. Il est bien écrit, le début est haletant. Il propose une intrigue tournant sur le monde des arts et j’ai trouvé ça sympa. Néanmoins, j’en ai lu les 2/3, un peu péniblement, chapitre après chapitre, sans renâcler mais sans impatience non plus. Je ne me suis pas attachée au personnage principal que j’ai trouvé un peu sans relief. Et puis un soir, au moment de ma petite lecture du soir, je n’ai pas eu envie, je l’ai refermé et suis passée à un autre titre. J’avais envie d’un truc léger mais ça n’a pas été plus concluant.

Moi Benjamin    J’ai donc enchaîné sur Moi, Benjamin V, 33 ans… de Laurent Moreau aux Editions La Bourdonnaye. Je m’étais dit que ça changerait un peu des bouquins de chick-litt aux héroïnes un peu stupides. Bien mal m’en a pris : je n’ai adhéré ni au fond ni à la forme. Le bouquin enchaîne les clichés dans une langue qui m’a piqué les yeux… Ma pauvre Stephie, je pense que tu vieillis et que tu as du mal avec l’oral et le « djeun » qui semble tant plaire aux gros lecteurs de la nouvelle génération. Je n’ai pas fini le livre non plus.

    Alors j’ai enchaîné avec un roman d’une auteur que je trouve chouette en jeunesse. LaLa mort est une femme comme les autres mort est une femme comme les autres de Marie Pavlenko, chez Pygmalion, démarre sur une super idée. La Mort déprime et a décidé de ne plus tuer. Le roman démarre sur les chapeaux de roue ! Les morts ne veulent plus mourir et c’est loin d’être une bonne nouvelle quand on y pense : la planète va vite être surchargée, les gens agonisent sans fin dans d’atroces souffrances, etc. J’ai pensé que j’allais me régaler… Malheureusement, au bout de 70 pages, je me suis aperçue que je me faisais un mal de chien : des situations drôles qui ne me faisaient pas du tout rire (ni même sourire), un épisode complètement ahurissant chez un psy (si j’avais du temps, je vous ferais un débriefing de tout ce qui ne colle pas) et certains dialogues où j’ai trouvé de la vulgarité gratuite, qui me semble juste là pour faire « dans le coup ».  J’avais promis de tenter d’aller un peu plus loin. Mais ça fait une semaine que j’essaie et franchement, je n’en ai aucune envie…

    Rassurez-vous, je vous parle très vite de titres que j’ai dévorés.

10 réflexions au sujet de “En quelques mots (11)”

  1. C’est bien aussi de parler des abandons je trouve (je le fais parfois quand j’ai assez avancé dans l’histoire, mais si j’abandonne au bout que quelques pages seulement, je n’ai même pas le courage d’écrire un billet 😉

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