Joyeux suicide & bonne année – Villenoisy

 Joyeux suicide   Pourquoi avoir choisi de lire Joyeux suicide et bonne année ? A cause du titre que je trouve décalé. La couverture est attrayante aussi, je trouve.

     Sylvie a 45 ans ; c’est une célibataire endurcie qui pense avoir passé la date de péremption. Il faut dire qu’elle ne prend pas trop soin d’elle, qu’elle n’a qu’une piètre image d’elle-même. Et depuis qu’elle a perdu ses parents, elle ne voit plus trop à quoi elle peut bien être utile. Elle prend alors une décision radicale : se suicider à Noël. D’où le titre : Joyeux suicide et bonne année.

    Néanmoins, elle décide pour attendre l’échéance, de consulter un psy qui va lui donner plusieurs défis à relever avant d’atteindre l’échéance qu’elle s’est fixée. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle va mettre du coeur à l’ouvrage, notre héroïne.

    Alors glop ou pas glop ? Dans un premier temps, laissez-moi vous dire que je l’ai lu très vite, ne faisant que deux pauses dans ma lecture. Le style est simple : première personne au présent. Aucune difficulté pour suivre ce qui s’y joue. J’ai aimé ce message implicite incitant à prendre soin de soi, à ne jamais penser qu’il est trop tard, qu’il n’y a que les canons de beauté qui peuvent avoir une vie sociale et sexuelle, à avoir le droit de se planter à un premier rendez-vous.

    Après j’ai moins aimé le fait d’être embarquée sans cesse en point de vue interne et les blagues incessantes. J’aime bien rire, évidemment, mais j’aime aussi pouvoir souffler un peu. Et puis carton rouge pour une blague que j’ai trouvé de très mauvais goût, même en essayant de la prendre au quinzième degré : « J’ai une telle masse capillaire que même un cancer n’en viendrait pas à bout. »

    Un avis mitigé donc alors que je l’ai lu presque d’un trait. A vous de voir.

6 réflexions au sujet de “Joyeux suicide & bonne année – Villenoisy”

  1. parfois, ça fait ça, on lit vite on y prend même un certain plaisir et puis, on s’aperçoit qu’on n’a finalement pas totalement aimé le bouquin. c’est bizarre la lecture…

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