Légèreté en pagaille – mes derniers feel-good

légèretéHistoire de remplir vos valises d’été, voici un échantillon de romans pleins de légèreté lus ces dernières semaines.

Les dernières semaines ont été particulièrement étranges. Personnellement, j’ai été contente de pouvoir me réfugier dans les livres et d’y trouver la légèreté dont le monde me privait. Certes, il n’a pas toujours été évident de lire, mais ce fut (comme souvent) mon meilleur loisir. Voici ce que vous pourriez emmener dans vos valises cet été.

Le coup de coeur

    Emprunté sur la plate-forme Netgalley, je me suis régalée du premier roman de Cécile Bergerac : Ferme les yeux et fais un voeu.  Un vrai bonbon que ce roman ! Il cumule tout ce que qu’on aime dans un feel-good sans jamais tomber dans les travers. C’est à dire que si certaines choses se terminent bien, l’autrice ne prend pas ses lecteurs pour des quiches. Certains aspects de l’histoire se terminent mal, parce que c’est aussi ainsi que ça se passe dans la vie. Et que les belles choses nous permettent d’affronter les douloureuses. J’ai ri, j’ai eu les larmes aux yeux et je me suis attachée aux personnages, que j’ai trouvés justes. Sarah est une chouette nana ! Et Jim, oh, Jim ! On aimerait tant rencontrer un Jim…Tout cela est en plus servi par une très jolie plume.

 

Les très bonnes lectures

Vous aimez rire ? Il vous faut du Eve Borelli dans votre été. Cette autrice est la plus déjantée de celles que je connais en ce moment. Elle a le don pour vous faire rire aux éclats et pour coller ses héroïnes dans des situations plus rocambolesques les unes que les autres. Embarquez avec la famille Stradavine et leurs pièces rapportées, pour le meilleur et pour le lire. Léo et Renata vont-elles regretter d’êtres venues passer les fêtes de Pâques dans cette famille haute en couleurs ? C’était pas censé se passer comme ça… Lisez ce livre plein de peps, découvrez ces personnages hauts en couleurs, et comme moi, craquez pour la mamie !

 

    Voici le deuxième roman de ma comparse blogueuse, Joelle Loeille : Chocolat et fleurs de sel. J’ai un peu traîné pour le lire, mais il a parfaitement accompagné deux nuits où le sommeil peinait à s’inviter. Jeanne va fêter ses 49 ans… seule… loin des siens. Le décès de sa tante va la forcer à quitter Paris quelques jours, pour retourner dans sa Bretagne natale. Région qu’elle avait quittée après le décès brutal de son fiancé, plus de vingt ans auparavant… C’est un très joli roman, finement écrit, sur la reconstruction et qui a le mérite de proposer des personnages autour de la cinquantaine. J’ai passé un excellent moment et je vous le conseille sans hésiter.

 

Ni plus ni moins, mais à découvrir tout de même

J’avais tellement aimé L’enfant-rien… je voulais tellement lire, Comme un enchantement, le nouveau roman de Nathalie Hug, en solo… parce que ça faisait si longtemps… La vie d’Eddie n’a pas été toute rose. Alors quand, à 35 ans, elle se retrouve l’héritière d’un parent qu’elle n’a pas connu, dans un village reculé d’Italie, elle se met à rêver de tout plaquer. L’installation dans un endroit où elle est l’étrangère n’est pas simple. Et puis, elle en est persuadée, quelqu’un s’introduit chez elle régulièrement. L’écriture est belle (parfois trop léchée peut-être, je ne parviens pas à expliquer), mais le roman assez inégal à mon goût. J’ai eu un peu de mal à entrer dedans, avant d’être happée. Et la fin ne m’a pas convaincue. Comme si l’autrice avait voulu proposer un de ces romans légers qui plaisent beaucoup en ce moment, mais en passant à chaque fois légèrement dans ce qu’on attend de ce type de roman. Ma Noukette, elle, a bien plus aimé que moi.

    L’odeur de la colle en pot, c’est le roman qui vous rappelle la douceur de l’adolescence dans les années 90. Et je crois que c’est ce qui m’a fait lire le roman jusqu’à la fin : j’y étais, je revivais mes douces années lycéennes. C’est l’histoire de Caroline, adolescente de 13 ans, arrivée à Paris avec ses parents et sa petite soeur. On suit son année scolaire et on assiste impuissant à la destruction lente du couple de ses parents. C’est bien écrit, on croirait y être. Et pourtant, ça a manqué pour moi d’un peu de sel dramatique, d’un peu plus de tension narrative. J’ai d’ailleurs très envie de lire son nouveau roman, Frangines, qui vient de sortir.

 

    N’oublie pas de laisser la place à l’inconnu(e), c’est l’histoire de Lorenz et Sarah. Ils habitent tous les deux Bruxelles mais n’ont pas grand chose d’autre en commun. Et pourtant… Une appli de rencontre va les mettre sur le chemin l’un de l’autre… Un livre qui se lit très vite, plein d’optimisme. En revanche, j’ai trouvé que les liens entre les personnages n’étaient pas forcément bien développés, les idées intéressantes mais un peu survolées (l’anorexie, l’infidélité du mari décédé), et quelques clichés un peu éculés (le meilleur ami gay…). Et certains aspects m’ont semblé aussi un peu tirés par les cheveux. A noter : coup de coeur pour le personnage de Zélie et ses jolies phrases.

 

Chez Noukette, retrouvez aussi une petite sélection pleine de légèreté !

6 réflexions au sujet de “Légèreté en pagaille – mes derniers feel-good”

  1. Comme tu le sais, je n’ai pas boudé mon plaisir pour le Hug tout en reconnaissant que le dernier tiers part un peu en cacahuète. N’empêche, il est tombé pile quand il fallait ce roman, rien que pour ça, je suis bien contente de l’avoir lu !

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