L’extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S Spivet

-T.S.-Spivet    A l’origine, il y a un roman aux éditions Nil. Puis une sortie poche (je l’avais d’ailleurs acheté… mais pas lu… à cette occasion. Un livre qui avait déjà fait parler de lui, notamment car l’objet-livre était vraiment une réussite.

    A l’occasion de la sortie du film, la maison d’éditions a eu la grande gentillesse de m’envoyer une invitation pour y aller, me conseillant Gallou cinéde choisir une séance en 3D. Râlant comme à mon habitude que j’allais me taper une migraine alors que la 3D, franchement, ça n’apporte pas grand chose, nous sommes allés avec fiston, nous coller au fond d’une salle obscure.

    Ce film fut un enchantement du début à la fin. Allez un petit coup de pitch pour les non initiés. T.S est un jeune garçon de 10 ans qui s’intéresse à la théorie du mouvement perpétuel. Un peu étrange comme passion. Mais sa vie va changer lorsqu’il se retrouve devoir recevoir un éminent prix scientifique pour l’invention d’une machine enfin capable de reproduire ce mouvement. Mais personne ne sait alors qu’il n’a que 10 ans. Son père est une réplique hors du temps de cow-boy, sa mère est une scientifique à la recherche d’une espèce n’existant sans doute pas, sa soeur en rêve que de devenir miss America. Il y aurait bien son frère jumeau pour s’intéresser à son histoire, mais… Alors, il va tenter le voyage seul, du fin fond du Montana jusqu’à Washington, afin de recevoir ce fameux prix Baird.

    Par où commencer pour vous dire que ce film, c’est du grand Jean-Pierre Jeunet. Si vous avez été fan d’Amélie Poulain, vous vous régalerez une fois de plus de l’esthétique particulière du réalisateur. Le film est une merveille visuelle et je dois reconnaître ben ouais même ma mauvaise foi légendaire a ses limites que la 3D sublime ce film. De nombreuses fois, avec mon fils, nous avons tendu la main, persuadés de pouvoir attraper quelque chose. La touche personnelle de Jeunet ainsi que la 3D aident vraiment le spectateur à rentrer dans cette histoire folle, pleine de fantaisie mais également de belles valeurs. C’est ainsi que l’on passe du rire à l’émotion. Et mon coeur de maman s’est serré à de nombreuses reprises, laissant même échapper de gros sanglots, à peine dissimulés derrière les lunettes. T.S m’a beaucoup touchée mais je pense que c’est vraiment le personnage de la mère que j’ai le plus aimé, notamment à la fin du film… mais chut…

    En bref, et parce que je suis une piètre chroniqueuse d’images mobiles (ok, je suis pas terrible non plus pour le reste, mais bon… quand il y a de la gêne…), je vous dirai juste que mon fils de 9 ans et moi, nous nous sommes tous les deux régalés, sans doute pas pour les mêmes raisons à chaque fois. Mais c’est ce que j’aime dans les films adressés au jeune public et qui pour autant n’oublient pas les parents. Et ce qui est certain, c’est que je vais lire le roman.

24 réflexions au sujet de “L’extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S Spivet”

    • C’est vraiment un très beau film ! Et vraiment, je suis anti 3D habituellement et cette fois, je ne regrette pas

      Répondre
  1. J’y suis enfin allée en fin de semaine dernière mais malheureusement plus de 3D…mais j’ai néanmoins passé un très agréable moment avec le jeune TS ! Les acteurs sont tous parfaits, les paysages sont magnifiques et les trouvailles visuelles sont réussies. A voir et à revoir !

    Répondre
  2. J’ai tellement aimé le livre! Pour le film je devais y aller avec mes garcons mais au Québec il est resté en salle seulement 1 semaine, dommage…
    Mais j’vais le louer à l’occasion 😀

    Répondre

Laisser un commentaire