Le premier mardi, c’est permis (59)

 Le premier mardi   59ème édition pour « Le premier mardi, c’est permis ». Il me semble même que j’arrive bientôt à une date anniversaire. C’est dingue le temps qu’il aura duré.

   Pour le premier mardi, j’ai voulu me frotter à un thriller baigné d’érotisme. J’ai lu Maestra de L.S. Hilton. Ai-je eu raison de tenter le mélange des genres ?

    Judith Rashleigh est une jeune londonienne qui travaille dans un cabinet d’enchères. Comme elle peine à joindre les deux bouts, elle va se faire embaucher dans un bar et arrondir ses fins de mois en tant qu’hôtesse. Mais quand elle découvre qu’une arnaque se met en place autour d’un tableau de maître dont elle était censée accompagner la vente, elle se fait virer sans préambule. Se retrouvant embringuée bien malgré elle dans un tourbillon de revirements de situation, Judith va devoir apprendre à devenir une autre.

     J’ai dévoré les 80 premières pages, emballée par la mise en place de l’intrigue. Je me réjouissais déjà d’un bon page turner quand le soufflé est cruellement retombé. Laissez-moi vous expliquer pourquoi.

    1 ) J’ai eu du mal avec le description du milieu de l’art, qui ainsi menée, m’a laissée complètement indifférente.

    2) Je n’ai pas cru un instant aux changements du personnage. De mon point de vue, la psychologie du personnage mériterait d’être revue à la loupe. Elle change trop brutalement et c’est vraiment peu crédible. La nana devient une meurtrière en puissance et il y a une scène où elle zigouille un type qui est too much dans tous les sens du terme.

    3 ) Le style est passable. La faute au texte de base ou à une traduction poussive ? Je l’ignore mais bof…

    4) Le côté thriller, mouais… Je n’ai pas flippé un seul moment, n’ai pas été curieuse de voir arriver les résolutions. Et comme le personnage ne m’a pas semblé crédible…

    5) Et l’érotisme me direz-vous ? Je crois que c’est le pire… Les scènes de cul sont très précises, le vocabulaire bien trash. Personnellement, ça ne me dérange pas du tout dans ce genre de lectures. Au contraire. Mais les scène arrivent n’importe quand, sans être autrement motivées que par un « j’avais envie de baiser ». Hop, elle chope un gars, scène de cul et fin de la parenthèse. Parfois, on supporte même des scènes de fellation où elle se force, en point de vue interne. Et… mouais, je ne comprends pas trop l’intérêt. Je me suis d’ailleurs faite une remarque… c’est avec des personnes enrobées qu’elle se force à chaque fois avec des remarques pas hyper fines sur les gros…

    6 ) J’ai lu 233 pages sur 371 et je n’ai même pas eu envie d’aller lire en douce comment ça pouvait bien se finir.

    7 ) Evidemment, ce bouquin sera un succès. Et cela ne m’étonne pas un instant. On n’en a pas fini de surfer sur la vague. On s’est moqué de la saga à la cravate en disant que c’était gentillet. Alors on balance quelques scènes de cul bien trash, on transforme une gentille nana en une zigouilleuse de première. Et le tour est joué. La crédibilité de tout ça ? Ah, on me souffle dans l’oreillette que c’est un mot de cinq syllabes et qu’il ne pourra être retenu dans les questions posées. Trop complexe…

Mardi-c-est-permis

    Et vous ? Qu’avez-vous osé ce mois-ci ? Mylène va finir tatouée, Jérôme et Noukette se filent un orgasme, l’Irrégulière s’initie au BDSM, Petite Noisette a eu le déclic et Parthenia subit une déconvenue

 

22 réflexions au sujet de “Le premier mardi, c’est permis (59)”

    • Coquine, va !
      Et pour Maestria, je pense que tu es meilleur public que moi, mais là… y a du lourd…

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  1. Et bim…j’adore quand tu es directe ainsi 🙂 moi trop à la rue et pourtant j’ai lu ‘pas,dans le cul aujourd’hui’ y’a un mois…faudrait que je le chronique…y’a des périodes comme ça. Biz

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  2. Par contre, rien à voir, mais firefox m’a averti que la connexion a ton site n’était pas sécurisée… Je te le signale à tout hasard… Bonne journée à toi ! 🙂

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  3. Eh bien ! Voilà un assassinat en règle ! Mais tout cela étant très bien argumenté, il me semble que tu as bien fait d’abandonner !
    En tout cas, je ne m’y aventurerai pas…

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