Tant que nous sommes vivants – Anne-Laure Bondoux

Tant-Que-Nous-Sommes-Vivants    Il y a des auteurs qu’on aime dès les premières lignes qu’on a pu lire d’eux. Anne-Laure Bondoux en fait partie. Si vous ne l’avez pas encore lue, je ne saurai trop vous conseiller que de vous ruer sur un de ces titres. Et ce nouveau roman est encore la preuve de son talent.

    Hama et Bo sont éperdument amoureux. Ils travaillent dans la même usine mais comme leurs horaires sont incompatibles, ils se croisent beaucoup. L’un commençant son travail au moment où l’autre termine le sien. Mais un jour, Bo ne se réveille pas. Hama attendant sa relève reste à l’usine. Et c’est la catastrophe. Après ce terrible événement, la vie ne sera plus jamais la même. Et c’est le début d’un long chemin afin de tenter de retrouver ce qui a été perdu. Mais le retrouve-t-on jamais ?

    J’ai eu la chance de me faire dédicacer ce roman au Salon jeunesse de Montreuil et de pouvoir bavarder quelques instants avec l’auteur. Nous avons pu parler notamment de ce qui revient dans ses romans : la notion de chemin. Et dans ce roman encore, l’auteur nous emmène loin. On suit Bo et Hama, portés par leur amour et par une sorte de rage qui les consume. Et quand tout cela cesse de les consumer, il restera Tsell qui finira ce que ses parents ont commencé. J’ai adoré et dévoré ce roman, happée par l’univers créé encore une fois par Anne-Laure Bondoux. J’ai adoré les personnages principaux mais également les secondaires que l’on croise et recroise selon un principe qui est tout sauf le hasard.

    Un roman à mettre dans toutes les mains et sans limite d’âge. Une belle plume, un bel imaginaire et des personnages hors du commun. Je suis triste de l’avoir déjà terminé.

33 réflexions au sujet de “Tant que nous sommes vivants – Anne-Laure Bondoux”

  1. Il m’attend puisqu’on me l’a offert à Montreuil… Ce sera l’occasion de découvrir une auteure que je ne connais absolument pas (mais ça, tu le sais déjà 😉 )

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  2. J’ai beaucoup aimé Les larmes de l’assassin et je me suis promis d’en lire un autre. Au vu de ton billet très enthousiaste, je note celui-ci.

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